Le seppuku ou suicide rituel plus connu en occident sous le nom de harakiri (littéralement: s'ouvir le ventre).
Les 4 grandes raisons de faire seppuku.
La dernière manière d’assumer un échec au Japon c’est le suicide.
- le cas le plus connu: La défaite au combat; le samouraï préfère se donner la mort lui-même, il prouve son courage et évite souvent la torture.
- Kanshi : les remontrances. Les vassaux du shogun accompagnaient leur critique par leur suicide.
- Tsumebara : sanction pénale instituée par les shogun Tokugawa. Ce seppuku permettait au samouraï et à son clan d’éviter : prison, exil et honte.
- Junshi : l’accompagnement dans la mort.
En chine où cette pratique était répandue, elle était la seule raison qui ne faisait pas suite à un échec. A la mort d’un seigneur les samouraï prouvaient leur fidélité en suivant leur seigneur dans la mort. Il y a eu des seppuku collectifs, ce jusqu'à 500 guerriers.
Le Seppuku se commettait en public, mais devant une assemblée restreinte. L'ensemble de la cérémonie était codifiée et le respect scrupuleux de ces codes était obligatoire.
Sur le champ de bataille où le temps pressait, le guerrier précédait son geste d'un discours, et si possible d'un poème d'adieu. En temps de paix, le samouraï habillé de blanc, écrivait un poème, agenouillé sur un tatami et derrière des paravents se préservant des regards. Puis le samouraï pratiquait une double incision en croix dans l'abdomen. Une fois la deuxième incision pratiquée, un assistant ( kaishakunin ), placé derrière lui, lui coupais la tête rapidement d'un coup de sabre. La douleur insupportable était ainsi stoppée, une fois que le samouraï avait fait preuve de son courage.
Les femmes n'avaient pas le droit à ce cérémonial. Elles se coupaient la veine jugulaire avec un poignard ( tantô ) qu'elles possédaient toujours sur elles.