Le manoir hanté
La légende du manoir Fudô
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Histoire :
Au XVIII siècle, une famille japonaise vint s’installer dans un petit village en France, dans une région plus ou moins coupée du reste du monde. La famille Fudô fit construire un immense manoir par un architècte. Celui-ci était plutôt étrange, réservé, toujours à marmonner des phrases incompréhensibles, il restait toujours insensible à toute chose, seule la jeune fille Fudô, qui avait alors quatre ans, attirait son attention. Les parents auraient bien pris un autre architècte mais c'était le seul de la région.
L’enfant ne fut pas scolarisée, d’abord parce qu’elle ne parlait pas encore français, ensuite, simplement à cause de l’école : celle-ci était chrétienne, ce qui allait à l’encontre des croyances de la famille.
Pour les paysans de la région, la famille Fudô n'était que des créatures de l’Enfers. Les bourgeois et les nobles furent plus tolérants, ils leur reprochaient juste leur primitivité. L’honneur est plus important que la vie au Japon, la famille Fudô organisa donc un bal dans les règles de l’art français. Tout les nobles et les bourgeois furent invités.
Tout se passait bien lors de ce bal, l’honneur paraissait sauvé jusqu’à ce qu'un événement des plus étranges surviennent: une nouvelle danse commençait, les invités se mirent en place pour l’entamer, la plupart tombèrent mort. La panique s’empara alors du manoir, un seul homme se distingua des autres, il n’était pas affolé, il paraissait même content. Les parents s’en approchèrent alors, mais la mère, à peine arrivée à un mètre de l’homme, tomba elle aussi morte. Une flaque de sang commençant à l’entourer, le père n’eut pas le temps de la venger, le meurtrier avait déjà disparut. Tous les invités désertèrent alors le manoir, perdant leurs dignités mais pas leurs vies. Seul le père Fudô resta au manoir, cherchant le meurtrier et par la même occasion sa fille alors disparue dans le manoir.
Au bout de trois jours, il ressortit des lieux, il avait perdu la parole, quelque chose l’avait traumatisé, mais personne ne su jamais quoi. Les invités, qui ne s’étaient toujours pas remient du drame, le plaignirent pour sa fille. Le père Fudô, avant d’être totalement déshonoré, prit une décision courante dans son pays: il mit fin à ses jours.