La Guerre des Clans Une vie ne vaut rien quand on se bat pour la paix d'un peuple... |
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| Zengmao Tohan [Fiche validée] | |
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Zengmao Tohan Seigneur Tohan
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 19:22 | |
| [Vu le temps que j'y ai passé, j'espère que cette fiche vous convaincra... ^^]
Nom: Tohan
Prénom: Zengmao
Surnom: dit Kurai, le Sombre
Age: 23 ans
Lieu de naissance: Palais des Tohan, cité de Inuyama
Clan: Tohan
Description physique: Avec son mètre soixante-dix, Zengmao se situe à peine au-dessus de la moyenne masculine japonaise de son époque, ce qui ne l’empêche pas de bénéficier d’un charisme certain. Assez trapu et large d’épaules, son corps est certes moins élancé et moins souple que ceux de ses congénères qui pratiquent l’art léger du sabre, mais il y gagne en force et en résistance. Sa musculature, sans être excessivement impressionnante, s’étale en solides bas-reliefs sous sa peau légèrement ambrée. Son torse et ses membres sont couturés de cicatrices, mais un observateur attentif devinera qu’il ne s’agit que d’égratignures, et que jamais Zengmao n’a eu à endurer une blessure grave. Il dégage ainsi une puissance et une assurance qui font qu’il en devient attirant, magnétique, sans pourtant entrer dans les canons de beauté de ses semblables. Ce profond charisme prompt à inspirer respect et admiration aux soldats se retrouve également dans le visage du meneur des Tohan. Ses traits sont à l’image de son corps plus secs que ceux de la plupart des Japonais, mais encore une fois l’harmonie de l’ensemble contrebalance la rudesse et la rend étrangement séduisante. Son port de tête altier est rehaussé par de profonds yeux sombres, à moitié dissimulés derrière des mèches aile de corbeau qui s’échappent de la queue de cheval qui rassemble ses cheveux longs. Dénoués, ils ne sont pas sans évoquer une sorte de crinière qui descend jusque entre les omoplates de son propriétaire et qui fait toujours son petit effet lorsque celui-ci fond sur l’ennemi sur son cheval lancé au grand galop. Enfin, il est bon de noter que lorsqu’il n’est pas dégoulinant de sang sur un champ de bataille, Zengmao aime bien prendre à contre-pied sa réputation de barbare et soigner son apparence. Il est friand de bains, et ses vêtements de couleur sombre ne sentent jamais la sueur. Lors de ses sorties, il enfile toujours une lourde cape, sertie d’une capuche qui le préserve de la vue des mendiants qui auraient l’envie suicidaire de venir l’importuner.
Description morale: Le seigneur Tohan n’est (malheureusement) pas la brute stupide que l’on prétend, et quiconque l’a croisé une unique fois s’en est instantanément rendu compte. Soit, la subtilité n’est pas son point fort, que ce soit dans le domaine de la bataille ou des sentiments, mais cela ne veut pas dire qu’il soit dépourvu d’intelligence. Un peu comme pour son apparence, il est malin à sa manière: son domaine est la pratique, le concret. Il n’aime pas les distractions intellectuelles (mis à part la musique qu’il a généralement plaisir à entendre) et sait lire uniquement parce qu’il le doit, mais sur un champ de bataille il vaut tous les Seishuu du pays. C’est un fin stratège et un tacticien hors pair -- bien malin qui pourra les prendre au piège son armée et lui. Cette finesse d’analyse lui sert également dans sa vie quotidienne au palais : il devine assez aisément quand on lui ment ou quand on fait preuve d’hypocrisie à son égard. Il a ainsi brillamment négocié les traités de reddition des autres peuplades et a également déjoué bon nombre de complots qui le visaient (on passera sous silence le funeste destin des insurgés). Du point de vue strictement caractériel, c’est un meneur qui est donc habitué à ce qu’on lui obéisse sans conditions. Arrogant, facilement méprisant, il peut se montrer extrêmement odieux. Il aime rire pour blesser. Insolent et guère susceptible, il est un démon pour le vaincu qui vient la mort dans l’âme se soumettre à lui. Il peut cependant faire un effort, au point de devenir presque fréquentable par moments, mais c’est seulement lorsqu’il sent qu’il n’arrivera pas à ses fins par la voie des insultes. Il n’est pas tout à fait dépourvu de sensibilité, et à défaut d’estimer le sens de l’honneur des samouraïs (qu’il assimile à une ridicule envie de faire compliqué quand on peut faire simple), il peut se montrer magnanime vis-à-vis d’un adversaire valeureux et l’achever de manière digne. Car s’il y a bien un domaine dans lequel Zengmao trouve son bonheur, c’est dans le combat. Bataille rangée, duel … Il aime faire couler le sang, sentir ses muscles se contracter, ses coups fracasser ses ennemis, et surtout combattre à cheval, ce qui lui procure un sentiment de puissance aux limites de la jouissance. Il préfère encore cela aux femmes, dont il se méfie comme de la peste sur le long terme. S’il ne cache pas son goût pour une ou deux nuits agréables en leur compagnie, il ne dort jamais avec elles, et dès le lever du jour il s’empresse de les évincer pour les remplacer par d’autres, le risque de trahison étant à son avis beaucoup trop important.
Aptitudes particulières: Peut-être l’un des meilleurs cavaliers du Japon. La légende prétend que nul n’a jamais réussi à le désarçonner. Il n’est guère performant en esquive ou en lancer, mais avec un bokken en main, il est proprement terrifiant d’efficacité. Le laisser s’approcher au corps à corps, c’est presque à coup sûr signer son arrêt de mort.
Armes fétiches: A cheval, il utilise une lance assez courte à lame courbe, idéale pour faucher une demi-douzaine de fantassins en un unique passage. Il garde également un wakisashi à la ceinture, au cas où il aurait besoin de dégager rapidement. Mais son arme préférée reste incontestablement son bokken, un sabre en bois surnommé Kokutan (l’ébène) en raison du bois précieux et très dur dans lequel il est taillé. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est une arme terriblement destructrice pour qui sait l’utiliser. Extrêmement solide, le bokken peut arrêter les lames des katanas sans subir la moindre rayure, pourvu qu’il encaisse le choc selon l’angle approprié. La technique elle-même n’est pas de couper, comme avec un sabre ordinaire, mais de frapper pour fracasser, briser les os à travers l’armure. Or ça tombe bien, c’est exactement ce qu’aime Zengmao…
Autres: L’un de ses plus grands trésors est son cheval Tsuyoi, le Puissant. Splendide étalon à la robe baie, l’animal ne se laisse approcher que par son maître. D’aucuns prétendront (peut-être avec une certaine justesse) que la monture est aussi imprévisible et malfaisante que le cavalier.
Comment avez-vous connu ce forum: Pub sur Fallen, puis relance sur Hollow Dream. ^^ | |
| | | Zengmao Tohan Seigneur Tohan
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 19:25 | |
| Histoire:
Quatre ans, son premier souvenir. Le feu. Il le voit se tordre, s’élever, ramper, couler, jaillir du bûcher funéraire en de longues langues rouges et or. Fasciné, il observe. On lui a toujours dit que le feu était d’une dangereuse beauté, qu’il mordait si on essayait de s’en saisir, qu’il dévorait si on ne le domptait pas. Cet étalage de puissance et de splendeur est la seule image qu’il gardera de sa mère. A ses côtés, son visage de marbre transformé par l’éclat orange, son père semble contrarié. Sa manière à lui d’être triste. Il aimait sa femme, la seule qu’il ait jamais estimée. Elle lui ressemblait : même goût pour les combats organisés, même autorité cinglante, même fierté de sa race. Elle est morte en même temps que le second garçon qu’elle mettait au monde. Elle lui manquera.
Zengmao, lui, n’est pas triste. Il trouve ce bûcher tellement beau… Dans les flammes, il est convaincu de voir l’âme de sa mère rejoindre ses ancêtres. Un dernier accès d’orgueil, et une boule de feu s’élève au milieu de la fumée noire comme la suie. Le garçon est fier de savoir qu’il a été engendré par une créature aussi magnifique.
Huit ans. Son père l’a mené dans l’arène sans lui adresser la parole, mais Zengmao sait très bien ce qu’on attend de lui. Il n’en a pas dormi de la nuit tellement il est excité. Son cœur pulse contre ses côtes lorsqu’il voit entrer l’autre garçon, lui aussi accompagné de son géniteur. Zengmao reconnaît en ce dernier le frère de son père. Puis arrive le maître d’arme de la famille, seul digne d’arbitrer une telle rencontre. Là se joue la première étape de la succession des Tohan. Le vainqueur de ce combat aura un avantage décisif sur l’autre pour les décennies à venir. Frémissant, Zengmao s’humecte les lèvres. Il s’entraîne depuis trop longtemps, il n’a pas l’intention de perdre.
Pas de temps à gaspiller en formalités. On se salue. On se met en garde. Un kunai par personne, seule arme autorisée. Chacun détaille l’autre du regard, analyse sa position, sa taille, le développement de ses muscles. Deux enfants qui jouent à la guerre. Un ordre de l’arbitre, et c’est le premier assaut. Zengmao charge comme s’il n’avait droit qu’à un seul coup. Le sable vole sous ses pieds nus et étincelle dans le soleil matinal.
Son adversaire projette son kunai, avec une précision inattendue. La lame déchire l’air et s’enfonce dans la chair de l’épaule gauche. Quelle importance ? Son ennemi a lancé l’arme en tenant compte de l’impulsion que tout être normal aurait eu pour l’éviter. Zengmao ne l’a pas fait, et si la blessure le brûle elle n’est que superficielle. Il fond sur l’autre garçon, déstabilisé et désarmé. Il le percute de son épaule valide, le frappe de son poing libre. L’autre chute. Zengmao se jette sur lui avec un rugissement et frappe de son kunai, en visant le visage. Un hurlement, du sang qui gicle en abondance. Odeur acide, enivrante. Le père de son adversaire fait mine de s’interposer, mais le maître d’arme l’arrête. Insensible à son épaule blessée, Zengmao lève le bras pour frapper à nouveau.
« Pitié… »
Il s’immobilise. L’autre garçon, sur lequel il est assis, tremble et se protège derrière la barrière illusoire de ses mains poissées d’hémoglobine et de poussière. La peur brille dans le seul œil qui lui reste.
« J’ai perdu… pitié, arrête… »
Zengmao l’achève d’un unique coup, en travers de la gorge. L’autre émet un cri étranglé tandis que son iris se voile déjà. Son géniteur porte la main à son sabre, mais encore une fois l’arbitre interrompt son élan vengeur. Les règles sont les règles, et nul n’a précisé qu’il ne voulait pas voir son enfant mourir. Le teint terreux, l’homme obtempère et doit donc se contenter de poser un regard vide sur son fils qui expire. Zengmao se relève, en arrachant à sa chair ce kunai qui l’indispose. Couvert de sang, il revient auprès de son père. Celui-ci, imperturbable, a tout le temps gardé les bras croisés. Il hoche la tête.
« Tu t’es bien battu. »
Un sourire fait son apparition sur les lèvres du garçon, puis est immédiatement effacé d’une claque retentissante. Surpris, Zengmao titube et tombe dans la poussière. Il lève un regard incrédule vers son père, qui continue du même ton monocorde :
« Tu n’aurais pas dû le tuer. Si tu n’as pas à épargner un ennemi ordinaire lorsqu’il te demande grâce, il en va autrement pour un Tohan. Ce garçon t’aurait été un vassal fidèle, tenu par la promesse d’allégeance qu’a été sa défaite. Tu y aurais également gagné le respect du père, qui aurait reconnu en toi la grandeur d’un chef digne des services de son fils. Pour dix personnes que tu tues, tu dois toujours en laisser une en vie pour exercer ton autorité sur elle. Je n’admettrai pas une deuxième erreur de ce genre. »
Zengmao baisse le regard, vexé et déçu. Toujours assis sur le sable, il jette un coup d’œil à son oncle qui s’est agenouillé près de la dépouille de son enfant. Le vainqueur demande d’un air peiné :
« Mais pour m’avoir laissé me tromper, père ? »
Un silence. Puis une main puissante se referme sur son bras, le hisse sur ses pieds. Il lève les yeux vers son père et lit alors sur son visage ce qui ressemble à une immense fierté. Les mots que le chef Tohan prononce alors resteront gravés dans son esprit pour le restant de ses jours.
« Je n’avais pas à intervenir : c’était ta proie. »
Quinze ans. Assis sur sa couche au palais, Zengmao se tord les mains avec une expression soucieuse qui ne lui ressemble pas. En trois ans qu’il a arpenté les champs de bataille aux côtés de son père, il n’a jamais ressenti pareille appréhension, même la première fois qu’il a sellé un cheval pour charger les troupes ennemies. Certes c’était sa première vraie bataille, mais il n’avait beau avoir que douze ans, il était en terrain connu : il avait déjà tué, il savait convenablement bien manier sa lance, même au bokken il commençait à se défendre. Et puis il montait déjà merveilleusement bien à cheval. Mais ce soir-là, c’est une autre sorte de monture qu’on lui demande de dompter…
Elle entre dans la chambre, magnifique dans son long kimono blanc. Elle lui sourit et lui fait un petit clin d’œil auquel il ne répond pas. Elle s’appelle Yuko, et c’est la geisha dont son père s’est récemment entiché. Plus courtisane que geisha, d’ailleurs. Zengmao se méfie des femmes. Son père aime trop leur compagnie. Fermement décidé à ne pas suivre son exemple, Zengmao marmonne à Yuko quelques mots comme quoi il aimerait en finir au plus vite. La femme lui oppose un sourire énigmatique tout en venant s’asseoir près de lui. Selon son père, c’est une récompense pour sa conduite exemplaire durant la dernière bataille qu’ils ont menée. Et puis il est inadmissible pour le seigneur que son fils de quinze ans ne connaisse encore rien des plaisirs de la chair. Le jeune Tohan, qui s’attendait à un cadeau autrement plus précieux à ses yeux (un nouveau cheval ou un vrai bokken), pense avec amertume qu’on s’est moqué de lui. Les lèvres de la courtisane emprisonnent alors les siennes, et il constate avec une pointe de surprise que finalement c’est plus agréable qu’il ne le pensait.
Les vingt minutes que Zengmao pensait consacrer à Yuko se transforment en une demi-heure, puis en une heure, en six heures… Il comprend enfin que cette nuit que son père lui a offerte avec sa favorite est bien une vraie récompense, pour laquelle la plupart des garçons de son âge seraient prêts à se damner. Le soleil se lève lorsqu’elle le laisse se retirer du jeu, la tête et le ventre en feu. Allongé sur le côté, encore ivre de plaisir, Zengmao comprend alors que pour jouissive que cette expérience ait été, il n’en a pas apprécié certains aspects. Aucun des valeureux soldats qu’il a affrontés jusqu’à présent n’a jamais réussi à lui arracher le moindre cri, et pourtant Yuko l’a fait gémir comme elle le désirait, elle l’a presque fait pleurer… Se faire manipuler par une femme, voilà qui lui reste en travers de la gorge. Il se promet de ne pas recommencer. Dorénavant, c’est lui qui mènera le jeu, comme il le fait déjà sur le champ de bataille. C’est la seule et unique fois qu’il s’endort avec une femme dans son lit.
Dix-huit ans. Pour une fois, Zengmao n’est pas heureux de voir son wakisashi dégouliner de sang. Le corps inerte de Yuko gît à ses pieds, son visage déjà mortellement livide, figé en un sourire triomphal. Le jeune Tohan regrette de l’avoir tuée si vite et de ne pas lui avoir fait regretter sa trahison. Mais lorsqu’elle l’a regardé bien dans les yeux et qu’elle lui a demandé s’il avait trouvé une autre femme capable de le faire crier, il a été incapable de se retenir et a transpercé son cœur empoisonné.
Zengmao tourne la tête vers son père, effondré en travers du lit, la gorge ouverte. Tremblant de rage et de douleur contenues, le jeune homme envoie un futile coup de pied au cadavre de la soi-disant courtisane. Vipère de Kunoichi… Son instinct lui soufflait pourtant qu’elle était dangereuse, qu’elle n’était pas sans lien avec les deux défaites que le clan avaient récemment essuyées. Mais il a trop tardé. Si le destin n’avait pas alors poussé Zengmao vers les appartements paternels, elle aurait même réussi à s’enfuir une fois son forfait accompli.
Dégoûté, il appelle la garde, ordonne que l’on s’occupe de son père. Il aurait préféré devenir souverain des Tohan dans d’autres circonstances.
Vingt-trois ans. Il arrête Tsuyoi d’une traction sur les rênes et descend de sa selle avec nonchalance, sa cape luisante de la pluie qui tombe depuis le petit matin sur les terres des Shirakawa. Indifférent aux regards haineux que ne peuvent retenir les soldats de son hôte, il mène son étalon à la bride tout en observant la cour intérieure du magnifique domaine. Toutes ces décorations sont bien belles, mais guère utiles en cas d’attaque. Sourire moqueur. Qu’il lance ses troupes sur ce palais et il ne sera plus que ruines.
Mais Zengmao n’est pas pressé d’en découdre. Le seigneur Shirakawa lui a proposé de négocier, et il n’est pas bête au point de refuser pareille offre, d’autant plus qu’il se sait en position de force. C’est pourquoi il a accepté de venir, presque seul afin d’éviter au Seishuu le déshonneur d’une visite officielle de son ennemi. Alors qu’il cherche du regard un arbre assez touffu pour abriter sa précieuse monture, il note soudain une présence sur sa droite. Le panneau coulissant de l’une des terrasses est mal refermé, laissant voir trois jeunes adolescentes richement vêtues jouer à l’ayatori. Sans doute les filles du seigneur, ravissantes toutes les trois. Le regard de Zengmao s’attarde sur celle qui, pour la plus grande joie de ses sœurs, manipule la cordelette et y imprime des formes grâce à ses doigts délicats. L’aînée, visiblement.
Une demi-heure plus tard, assis en tailleur face à son adversaire, le seigneur Tohan a toujours l’image de cette jeune fille en tête et un infime sourire flotte en permanence sur ses lèvres. Rictus qui ne devient perceptible que lorsque Shirakawa se décide enfin à aborder le prix de la paix. Zengmao plante son regard noir dans le sien et s’accorde quelques secondes de réflexion. Son peuple n’a pas besoin de denrées supplémentaires, les récentes victoires sur d’autres domaines ont contenté ces plébéiens toujours mécontents. Le jeune seigneur est tenté par une demande autrement plus égoïste, et assez périlleuse. Tout dépend de la valeur que le Seishuu accorde à sa progéniture. Joueur, il se lance.
« Je veux ta fille aînée. »
Zengmao doit retenir un sourire encore plus triomphal lorsque le visage de son interlocuteur se décompose. Ainsi, il a vu juste, le vieux renard tient à ses filles. Dans le cas contraire, le seigneur Tohan aurait eu la très désagréable impression de se faire gruger. Il aurait alors dû se mettre en colère et employer des méthodes moins civilisées pour asseoir son autorité, ce qui l’aurait évidemment fort désappointé. Heureusement (enfin si l’on peut dire), l’évidente fureur du seigneur Shirakawa face à cette demande sauve son accord de paix.
« Natsumi ? Mais… »
« Ta fille, et mes troupes laisseront tes terres en paix. C’est à prendre ou à laisser. »
Il est tenté de remuer le couteau dans la plaie et de parler du fait qu’il lui manque une compagne de race noble susceptible de porter son héritier, mais il consent à se retenir. L’affront est déjà suffisant, inutile de se compromettre davantage. Shirakawa accepte. Les témoins Seishuu de l’entretien, triés sur le volet, échangent des regards consternés. Zengmao triomphe. Encore. | |
| | | Natsumi Shirakawa Courtisane du Seigneur Tohan
Nombre de messages : 71 Localisation : Tohan Date d'inscription : 05/02/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 20:22 | |
| Lol... heureusement que tu m'avais dit que ton histoire ne serait pas très longue... En tout cas, j'adore ton personnage et son histoire... La douce et délicate Natsumi va apprendre à la dure que la vie n'a rien de tendre... A moins que justement, elle apprenne à Zengmao que la force n'est pas tout? Ouah... Ca va être terrible cette relation!!! | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 20:33 | |
| Elle est parfaite, évidemment... (c'est à me faire désespérer, moi qui voulait retenir le plus possible ce fauve de chef Tohan, après une fiche pareille, c'est plus possible...)
Mais tu as déclaré la guerres aux Kunoichis...Alors méfiance, méfiance... | |
| | | Zengmao Tohan Seigneur Tohan
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 20:39 | |
| Nat'> Me suis laissée emportée par mon enthousiasme... Keiko> C'est vrai que je ne suis pas du tout le genre de personne à faire exprès d'introduire des détails néfastes dans l'histoire de mes persos pour leur donner une bonne raison de détester la moitié du forum, nan nan... Et rectification: ce sont les Kunoichis qui lui ont déclaré la guerre, m'est avis. En tout cas merci, vous êtes si sévères sur les moindres détails de la civilisation japonaise que j'avais peur qu'on me demande de refaire la moitié... | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 20:44 | |
| Les kunoichis ne déclarent pas la guerre, elles punissent les injustes!!! (et puis avoue qu'elle était très douée la tite Kunoichi qui t'a offert ta première nuit...ce serait de la mauvaise foi sinon... ) | |
| | | Zengmao Tohan Seigneur Tohan
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 20:47 | |
| Lol, pourquoi tu crois que ça lui reste en travers de la gorge? XD | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 20:50 | |
| roooooooo il était zamoureux.... (ouais mais ça n'excuse pas son meurtre!) | |
| | | Zengmao Tohan Seigneur Tohan
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 20:52 | |
| XD Oh non il n'était pas amoureux! Mais sa fierté de mâle en a pris un sacré coup... Et je te signale en passant, très chère admin, que ce que nous faisons ça s'appelle du flood... | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 20:55 | |
| Oui mais sur mon fofo, le flood est une oeuvre d'art, une apothéose de la palabre, un panthéon des mots!!!
(sur ce...je me tais et je sors...) | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 21:20 | |
| Hop et moi j'arrive.
Alors j'ai aimé. Je ferais tout de même la remarque que ton personnage paraît extrêmement puissant (normal d'un certain point de vue) et presque invincible (Plus inquiètant). Sachant comment tu joues, je ne me fais pas trop de soucis mais je ne voudrais pas que ça donne des idées à d'autres personnes moins expérimentées ou plus impressionnables.
Par exemple, les défauts communs à la majorité des Tohans sont essentiellment gommés....
Qu'en penses-tu ? | |
| | | Zengmao Tohan Seigneur Tohan
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 21:40 | |
| Hmmm, je ne sais pas trop. Je n'ai peut-être pas mis assez l'accent sur ses faiblesses, même si j'ai pourtant pris garde les mentionner -- le fait qu'il soit mauvais en combat à distance et qu'il préfère la technique "bourrine" du bokken au tranchant du katana, le fait également que même s'il est fort et endurant il n'est ni très souple ni très vif, et enfin que son intelligence ne vaut pas grand chose si on la sort du domaine de la bataille (ce que j'avais compris être les principaux problèmes des Tohan).
Mais je comprends après relecture ce que tu veux dire par le "il a l'air invincible", ça se ressent aussi trop dans l'histoire. Je me suis peut-être un peu laissée emportée dans l'image du chef barbare qui en impose, effectivement. En même temps, c'était un peu comme ça que je le voyais: ce genre de meneur ne peut paraître que pratiquement invicible, vu qu'à la moindre erreur ils y passent, tu comprends ce que je veux dire? Par exemple, quand je parle du fait qu'il n'a pas encaissé de blessure grave, je pensais sous-entendre que le jour où il s'en prendra une, il a toutes les chances de ne pas s'en remettre.
Mais bon, tu as raison, j'essaierai de rectifier cet aspect-là dans le RP afin de ne pas influencer négativement les autres joueurs. ^^ | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Sam 11 Fév à 21:46 | |
| Je voulais surtout m'assurer que tu en étais consciente. Et que tu jouerais en conscéquence. Ok. | |
| | | Zengmao Tohan Seigneur Tohan
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Lun 13 Fév à 16:25 | |
| Dernière précision quant à mon personnage et après j'arrête. Je viens de réaliser que finalement, sa plus grosse faiblesse est celle qui le met le plus en rogne: monsieur le grand seigneur Tohan a un problème avec la gent féminine. Au début je considérais ça comme une sorte de bonus, un petit détail amusant, mais finalement vu le nombre de Kunoichis et autres Ninjas féminins dans les parages, ça prend son importance. Par exemple, je doute qu'il bénéficie de tous ses moyens dans un combat contre une femme. C'est qu'il nous ferait presque un complexe d'infériorité, le petit... ^^ | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Lun 13 Fév à 16:30 | |
| Adjugé, vendu. ça me va tout à fait ^^
On va bien voir ce que ça donnera maintenant ^^ | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] Lun 13 Fév à 16:55 | |
| Chouette chouette chouette! ça va me faciliter ma vengeance tout ça...
(rire démoniaque) | |
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| Sujet: Re: Zengmao Tohan [Fiche validée] | |
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| | | | Zengmao Tohan [Fiche validée] | |
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