La Guerre des Clans Une vie ne vaut rien quand on se bat pour la paix d'un peuple... |
|
| Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] | |
| | Auteur | Message |
---|
Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 4:09 | |
| Nom : Kikuta
Prénom : Tsukiyo
Surnom : Ookami-sama (surtout dans le clan et pour les « officiels »), Zan’shi no tsuma (derrière son dos ou pour ceux qui ne connaissent que sa réputation).
Âge : 34 ans
Lieu de naissance : Matsue
Clan : Tribu, famille Kikuta
Description physique : Tsukiyo, bien que de taille moyenne selon les critères actuels était assez grande pour une femme de l’époque avec son mètre soixante. La jeune femme est fine et bien proportionnée avec une musculature d’athlète en raison de ses années d’entraînement. Son excellente condition physique donne à ses longues jambes et à ses bras un aspect fuselé et félin : la silhouette d’un grand prédateur sauvage. L’impression qu’elle dégage, conjuguée à ses formes féminines la rend étrangement envoûtante. Les yeux de Tsukiyo sont noisette tendant sur le doré, ce qui donne une lueur étrange et gênante à son regard. Cette couleur a encore contribué à son surnom. Ses yeux brillent souvent d’un éclat déterminé, elle a tendance, surtout en mission, à donner l’impression à ceux qu’elle regarde qu’elle évalue la possibilité d’en faire son prochain repas. Pourtant on peut parfois y voir une lueur d’une grande douceur qu’elle essaie par tous les moyens de réprimer et de cacher derrière un masque de froideur. Ses très longs cheveux sont noirs comme la nuit et sont le plus souvent arrangés en une queue de cheval. Elle peut cependant les tresser en cas de nécessité ou les arranger en une coiffure traditionnelle dans le cas d’un déguisement. Son visage est très fin mais contribue à lui donner un air assez froid et intransigeant qui peut intimider ; un visage de statue sévère. Sa peau est très pale et régulière. Au fil des années de combat et d’entraînement, elle a hérité de plusieurs cicatrices dont l’une sur la pommette gauche qu’elle camoufle avec du maquillage. Elle paraît presque dix ans de moins que son âge réel. Ses habitudes vestimentaires sont variées au fil des besoins des missions. Pourtant il est vrai qu’elle affectionne les kimonos ornés lorsqu’elle peut rester en paix et s’adonner à des occupations plus pacifiques.
Description morale : Tsukiyo est au fond une personne très douce. Si si, croyez-moi. C’était une enfant très calme, brillante et affectueuse. Sa personnalité profonde n’a pas réellement changé depuis cette époque mais les responsabilités et le poids que représente le fait d’être l’unique membre de la famille Kikuta encore en vie pour perpétuer l’art du clan ainsi que son devoir de commander la Tribu l’ont obligée à porter un masque de dureté et de froideur extrême. Chacune de ses actions publiques et de ses agissements en tant que shinobi la force à montrer le visage du chef autoritaire et absolu que tous s’attendent à trouver et demandent même. Rares sont les moments où elle peut laisser tomber les apparences et agir comme elle le désire réellement. Le pouvoir est un exercice solitaire et Tsukiyo ressent constamment le poids de ce fardeau qu’elle ne désirait pas. Excellant dans le domaine de dissimuler la vérité et de tromper autrui, elle joue sa vie comme elle prendrait l’apparence d’un inconnu au cours d’une mission. Elle se demande parfois qui elle est réellement, espérant secrètement que sa vraie personnalité est toujours plus qu’un souvenir. Son comportement habituel (pendant ses fonctions) la désigne comme une femme semblant presque dénuée de sentiments,cruelle, sombre, méprisante, et dénuée de tout sens de l’humour. Elle possède malgré tout un esprit vif et un talent pour les remarques pince-sans-rire et cyniques qui peuvent passer pour une forme d’humour subtil mais contraste encore avec sa bonté naturelle : elle préfère aboyer que mordre. Sous son masque froid, elle a aussi tendance à s’énerver facilement sans en laisser paraître la majeure partie, surtout face à la stupidité ou la cruauté gratuite. Elle se réfugie souvent derrière des proverbes pour éviter d’avoir à dévoiler ses pensées intimes. Pourtant aux yeux de ceux qui disent la connaître, elle reste Ookami-sama, dont on prononce le nom avec respect et crainte : le prédateur de la nuit, implacable et froid. Pour ceux qui craignent la Tribu, elle est Zan’shi no tsuma, la mort qui rode et qui frappe sans honneur. Elle s’en passerait bien. Car le second point important de sa personnalité concerne ses croyances. Tsukiyo est à présent chrétienne. Ce détail lui cause énormément de problèmes existentiels. Sa profession ne s’accorde pas exactement avec sa nouvelle philosophie. Elle essaie de concilier cet « héritage » venant de sa mère avec le poids de la tradition et de l’honneur familial. Peut-être pourra-t-elle être pardonnée par le Seigneur pour ses meurtres si elle réussit à répandre Sa parole où à sauver des vies en contrepartie, pense-t-elle… Mais sa tâche est ardue car elle doit taire ce secret même parmi les siens. Pourtant cette religion attire beaucoup Tsukiyo qui y voit une chance de pouvoir trouver la paix ou au moins y retrouver sa vraie personnalité, malgré les années de négation.
Aptitudes particulières : Tsukiyo en tant que chef, possède toutes les aptitudes et les savoirs de son clan, parmi lesquels : Nage silencieuse (Suie-jutsu), acrobatie (Karumi-jutsu : escalade, course sur les toits, agilité exceptionnelle, etc.) contorsionnisme (Nawanuke-jutsu), invisibilité (Shinobi-jutsu : l’art de passer inaperçu, pas d’être réellement invisible), le déguisement (Hensu-jutsu : en saltimbanque ou geisha par exemple), méditation, artisanat (travail du bois), poison (Yogen : confection et utilisation des poisons naturels), ninjutsu, langage des signes et signes rituels (Kuji-kuri), vision nocturne limitée, endurance aux poisons naturels (pas d’immunité), Survie (Zanson), Sarbacane (Fukiburi-jutsu), explosifs (Katon-jutsu), Saki (Sixième sens, sens du danger), attaques surprises (Ganryu), Lancer d’objets tranchants (Dogakure), parade de projectiles (Yadome-jutsu), changement de position de combat (Tai-Sabaki), analyse des techniques adverses (Bo Ryaku), confusion de l’ennemi par la gestuelle (Saimin-jutsu), combat à mains nues (Ninpo-Taijutsu, particularités : frappes rapides aux points vitaux, peu efficace contre une armure, dommages temporaires mais handicapants/déstabilisants), endurance aux conditions extrêmes et à l’immobilité, esprit renforcé (Mikkyo), utilisation des shukos, Stratégie militaire, armes atypiques dissimulées, regard hypnotique (capacité à endormir).
Parmi les aptitudes propres à Tsukiyo, on trouve aussi bien son éducation raffinée (elle est versée dans de nombreux sujets tels que l’astronomie, la calligraphie ou les mathématiques) que sa beauté ensorceleuse (dont elle n’hésite pas à se servir si elle peut éviter de tuer ou de se battre). Elle a son style de combat personnel au ninja-to : le Haiya-jutsu. Le style repose sur le rythme des attaques qui donne l’impression d’une rapidité surnaturelle et des mouvements cassés ; il est étudié pour frapper rapidement et mettre hors de combat un adversaire sans avoir à réellement entamer un duel car il est trop épuisant pour être maintenu longtemps. Autant dire que ça ne vaut pas grand-chose en cas de mêlée. Il permet parfois de défaire plusieurs adversaires lorsqu’il est bien maîtrisé mais encore une fois, seulement en peu de temps. Le but étant de frapper les points vitaux, la gorge en particulier mais aussi les tendons et articulations des jambes. Le coup favori de Tsukiyo est le kiba no dageki. Parallèlement, le pendant défensif qu’elle utilise est le Gen’ei no bouei, la garde fantôme. Dernière chose, Tsukiyo a toujours eu beaucoup de facilité à reproduire ce qu’elle voyait, c’est en grande partie comme ça qu’elle a appris : observation puis entraînement. Pour un bon résultat l’entraînement est nécessaire : personne ne peut réussir du premier coup les techniques sophistiquées des différentes écoles ou clans.
Armes fétiches : Tsukiyo emploie une épée droite à simple tranchant terminée en biseau (Kiriha Zukuri) et nommée Haiya dont la lame a été forgée à l'aide d'acier feuilleté replié puis trempé sélectivement. La répartition hétérogène de l’acier (le plus dur sur la lame, le plus souple sur le dos) permet d’obtenir une coupe nette, une lame d’une solidité incomparable mais assez flexible pour ne pas se briser là où des lames moins bien conçues auraient volé en éclats. Le fourreau est fait de bois laqué noir travaillé et gravé d’un loup stylisé. Une seconde lame est cachée dans le manche. Elle possède aussi un Kunai (appelé Makkura), sorte de couteau à lancer lourd multiusage servant également de dague et ressemblant à un fer de lance, sa lame est noire possède deux tranchants. Son fourreau peut servir de prise d’air ou de sarbacane. Tsukiyo possède aussi des Makibishi, sortes de hérissons à quatre pointes à jeter au sol pour piéger une zone et ralentir des poursuivants. Dans le même ordre d’idée, elle possède des fioles fumigènes. Elle cache aussi une réserve de Shaken (« étoiles de ninja ») à huit pointes, quelques Shourikens et quelques dards empoisonnés. Les fourreaux des armes (ninja-to et kunai) sont portés sur le dos, la poignée de l’épée au dessus de l’épaule gauche, celle du kunai sous le bras droit.
Autres : Dans son équipement on peut trouver : une tunique courte de Kunoïchi, une tenue d’opération, légèrement renforcée et noire pour l’invisibilité, ample manteau noir utile pour les techniques de défense de l’Haiya-jutsu, des déguisements de saltimbanque et geisha, protège poignets de métal ornés (érable japonais) avançant légèrement sur les avant-bras, protège tibias assortis (seules protections réellement solides donc), kimonos de bonne qualité ornés, des Shukkos, corde, provisions en cas de voyage, « gourde » de bambou, Assortiment d’objets pointus, tranchants etc. destinés à être dissimulés ici et là au cas où. Maîtrise complète d’un clan de la Tribu. Une des possessions favorites de Tsukiyo est son masque de loup, représentant la tête et la gueule de l’animal avec une précision et un réalisme remarquable. Le masque est en métal, résistant et mat pour ne pas attirer l’attention la nuit par des reflets. Elle possède une croix chrétienne en bois qu’elle dissimule avec une grande habileté. Elle déteste monter à cheval et se méfie des chevaux comme de la peste.
Remarque importante : elle n’est connue comme Tsukiyo que en tant que veuve aisée et inoffensive à priori. Elle prend soin de ne pas laisser le commun des mortels faire le lien entre elle et sa fonction (fonction où son visage est inconnu…).
Comment avez-vous connu ce forum : Vu à la télé et dans les magazines spécialisés (Femme actuelle, le figaro, okapi, Paris-match, psycho magazine…) | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 4:11 | |
| Histoire : Initiation Tskukiyo est l’une des deux enfants de Takeshi Kikuta le Maître de la maison Kikuta, la caste d’assassins de la Tribu, des Shinobis qui dédient leur vie à leur art au travers d’un entraînement de tous les instants. Le Maître avait, contre l’avis de tous et à la méfiance générale du clan, pris pour femme une étrangère. Qu’elle eut été de basse extraction n’avait pas d’importance aux yeux des membres de la Tribu qui était de toutes façons regardée comme un ramassis de paysans trop présomptueux par la classe des samouraïs au grand complet (dans le cas le plus charitable). Le réel problème est qu’il épousait quelqu’un qui ne faisait pas partie de la caste, qui n’avait aucunement conscience des arts mortels que les Kikutas pratiquaient depuis toujours. Pourtant, en dépit des protestations, Takeshi ne plia pas et fit de Akemi sa femme. La jeune femme semblait à l’aise dans son nouvel environnement, solitaire et calme par nature, elle ne souffrait visiblement pas de l’ostracisme qui la frappait au sein de la Tribu et se consacrait entièrement à son mari et laissant avec joie les problèmes du clan à ceux qui en étaient plus directement affectés. Elle ne voulait pas avoir affaire avec ces techniques mortelles et la sombre profession qui y était liée. Dans son cœur, elle espérait même réussir à faire changer Takeshi pour qu’il comprenne que la mort était une voie mauvaise. En effet, à l’insu de tous, Akemi était une de ces adeptes du culte proscrit et persécuté. Les années de clandestinité avaient fait de la plupart des chrétiens des experts en dissimulation et la jeune femme ne faisait pas exception à la règle. Pour preuve, nul membre de la Tribu ne soupçonnait ses croyances et ce, malgré leur inimité flagrante. Ainsi, en dépit de son opinion négative sur les actions de son mari, Akemi, en bonne épouse, savait où était sa place et appréciait sa situation. Elle comblait Takeshi et l’aimait profondément. De leur union naquit bien vite un héritier au clan Kikuta. Tensui, tel était le nom du nouveau-né, le lien entre le ciel et l’eau. Il serait insaisissable, vif et mortel : l’avenir du Clan. Bien sûr, malgré les protestations de sa mère, il lui fut rapidement soustrait pour commencer l’entraînement qui ferait de lui digne héritier de la famille Kikuta, capable d’honorer ses ancêtres. Akemi resta inconsolable de cette perte, et prenait conscience de la dureté de l’enseignement et des conditions de vie de son fils. Pourtant Takeshi resta inflexible, son fils prendrait sa suite et serait un maître. Et le clan tout entier se félicita de cette heureuse fortune car le futur de la Tribu semblait radieux et sa domination sur les arts chers aux shinobis assurée. Quatre ans plus tard, pourtant, naquit Tsukiyo au cours d’une nuit de pleine lune, à l’approche de l’aube. Et la vie de Akemi prit une nouvelle tournure : elle avait à nouveau quelqu’un à chérir et à choyer. Le second enfant étant une fille, il intéressa beaucoup moins le Clan et de ce fait il fut permis à Akemi de la garder et de faire son éducation, tant était grande la confiance de la Tribu. La petite enfance de Tsukiyo fut ainsi beaucoup plus calme qu’on aurait pu le penser. Elle se révéla une enfant douce, calme et adorable, toujours un sourire aux lèvres. Elle fut aussi l’instrument du rapprochement entre Akemi et son fils. En effet, Tsukiyo, dès qu’elle fut en mesure de marcher et de courir s’entêta à suivre son frère dans tous ses déplacements, les yeux grands ouverts d’admiration. Rares étaient ceux qui résistaient à la candeur et au visage angélique de la petite Tsukiyo… Et Tensui ne fit pas exception. C’est ainsi qu’il passa autant de temps que possible entre ses exercices en compagnie de cette mère qu’il avait jusque là si peu connu et cette sœur qui lui venait de nulle part. Le clan lui-même ne voyait pas d’un bon œil ce genre de comportement mais le Maître avait décidé de laisser faire. Lui aussi était tombé sous le charme de sa fille et ne voyait finalement pas comme une faiblesse l’attachement de son fils à sa famille : il pourrait en tirer une force supplémentaire pour protéger l’Honneur de la Tribu. En plus, son endoctrinement était déjà presque accompli. Il passa ainsi de nombreuses heures en discussion avec Akemi pour le plus grand plaisir de Tsukiyo qui passait ces heures, heureuse, blottie contre l’un ou l’autre sans accorder la moindre attention aux paroles prononcées. Ce fut à peine quelques années plus tard que Tsukiyo, jeune fille cureuse et dynamique, découvrit les différences entre la manière dont elle était traitée et l’attention qui entourait son frère. Ou plutôt qu’elle prit réellement conscience que quelque chose les séparait. En effet, si elle était traitée avec bienveillance par tous, Tensui, lui, était le point focal du clan. Son entraînement et sa préparation étaient en eux-mêmes des rituels. Alors elle n’eut de cesse avant de découvrir tous les secrets qui entouraient ce « traitement de faveur », ainsi qu’elle voyait les choses. Elle rodait aux alentours des lieux d’entraînement, écoutait les discussions qui ne lui étaient pas destinées et faisait preuve d’une détermination rare et à la limite du comique : l’air concentré et les manières sérieuses chez ce petit bout de fille amusait le clan plus qu’autre chose. Personne n’était dupe de ses tentatives d’espionnage, bien entendu mais Takeshi était amusé de voir sa fille tenter ainsi de suivre les traces de son frère. Chacun, dans la Tribu, souriait avec indulgence en remarquant à quel point l’héritage du clan était puissant car même la fille du maître semblait attirée par son Art. Ce que moins de monde savait, faute de prendre cette détermination infantile au sérieux, c’était la quantité d’effort que fournissait Tsukiyo. Elle observait des heures durant les mouvements fluides des maîtres et leurs techniques que Tensui apprenait petit à petit. Même si pour cela elle devait manquer les leçons de danse traditionnelle ou d’arrangement floral (ce dernier art l’a toujours laissée perplexe, la frappant par son inutilité flagrante) et encourait par là même les brèves colères de sa mère adorée, Tsukiyo répétait jusqu’à l’épuisement ces gestes rituels et entraînait son corps à réaliser les mêmes prouesses que son frère. Longtemps elle n’eut que peu de succès car, plus jeune et plus faible que Tensui, elle n’avait pas autant d’expérience que lui. Elle songea souvent à abandonner, mais elle croyait que ce genre de comportement pourrait déplaire aux ancêtres et même déshonorer sa famille. Elle ne voulait de cela à aucun prix car elle avait souvent entendu son père dire que l’honneur du clan était plus précieux que la vie et qu’il ne pourrait pas continuer à vivre sans honneur. Tsukiyo ne voulait surtout pas voir ses parents mourir. Alors elle persévéra, utilisant ses talents naturels et son esprit pour palier au manque d’enseignement formel. Les années passant, le petit manège de Tsukiyo devint de plus en plus évident : on ne cache pas aisément les résultats tant physiques que comportementaux d’un tel entraînement. Elle était plus musclée, plus endurante, plus vive même si elle ne s’était pas encore forgée un style. Alors que son caractère doux et rieur restait le même, la rigueur qu’elle s’imposait l’avait rendue moins futile et superficielle… Plus consciente du monde réel que ne le seraient jamais ces jeunes filles coupées de l’extérieur qu’on éduquait en vase clos. Akemi se désolait de ce choix mais aimait tant sa fille qu’elle la laissait libre de choisir son destin, idée hautement inhabituelle à l’époque. Tensui l’observait avec un regard où se mélaient jalousie et instinct de protection : il était fier de ce que sa sœur accomplissait pour lui mais semblait étonné de certaines de ses réussites inattendues ainsi qu’un brin excédé par moments. Le reste du clan se ralliait à l’avis muet du Maître et laissait faire en ignorant plus ou moins ouvertement cette preuve d’excentricité inconvenante selon certains. Le secret de polichinelle devait pourtant tomber un jour ou l’autre. Cela arriva alors qu’elle avait 15 ans. En ce jour elle ôta la vie pour la première fois. Son entraînement personnel l’avait conduite dans les bois sauvages entourant le village de la Tribu ; en bordure d’une clairière ensoleillée parmi les érables japonais, cadre idyllique et bercé par une douce brise. Elle pratiquait certains des enseignements les plus récents prodigués à Tensui en les entrecoupant de routines plus anciennes qui l’aidaient à focaliser sa concentration. Alors qu’elle méditait sous un arbre, ses sens l’avertirent qu’un danger imminent se rapprochait de sa position. Elle se camoufla en mettant en application tout ce qu’elle avait appris et vit bientôt les silhouettes de deux hommes se profiler. Ils étaient agiles et adroits, glissant sous les frondaisons comme des ombres fugitives entraperçues du coin de l’œil, mais elle n’eut aucun mal à les observer incognito. Elle fut surprise de la facilité avec laquelle elle se soustrayait à leur attention. Il apparut bientôt que ces deux intrus étaient des éclaireurs ou des espions envoyés par un clan rival cherchant un moyen de nuire à la Tribu pour rehausser son propre prestige. Tsukiyo eut alors un réflexe stupide. Elle sortit de l’ombre pour les interpeller et leur intimer l’ordre de retourner d’où ils venaient. Grave erreur dont la leçon reste gravée en elle encore à ce jour. Loin de paraître impressionnés, les deux espions rirent de voir une si jolie jeune femme à leur merci. Il ne prêtèrent nulle attention à ses propos et se réjouissaient déjà du cadeau que les dieux leur envoyaient. La sous-estimant, ils commirent sûrement l’erreur qui assura le salut de Tsukiyo. Alors qu’ils se rapprochaient dangereusement, elle compris enfin dans quelle dangereuse situation sa stupidité l’avait placée : ils allaient l’encercler et jamais elle ne pourrait faire face à leurs coups combiner, surtout si on prenait en compte leur force supérieure. La terreur se déversa en elle et elle fut paralysée pendant ce qui lui sembla être une éternité, laissant ainsi aux deux hommes l’occasion de se séparer sous ses yeux agrandis par la peur. Puis soudain, les enseignements des maîtres de son frère lui revinrent : « Celui qui comprend son devoir et ne le remplit pas est un lâche ». Elle connaissait son devoir. Elle s’était donnée les moyens de l’accomplir. La mise en pratique n’était que volonté. Un grand vide se fit alors dans son esprit, dispersant la peur, laissant son cœur vide de toute émotion, de toute pensée consciente. Et la Voie parla. Les préceptes des maîtres indiquent que lorsqu’on fait face à plusieurs ennemis et qu’il est impossible de se mettre en situation de les affronter un par un, la chance de salut réside dans le choix de la première attaque. Elle devait avoir lieu au dernier moment et en direction de l’ennemi le plus puissant pour le briser d’un seul coup. L’endurance et la volonté seules restaient pour encaisser l’assaut des autres ennemis et espérer qu’il ne soit pas mortel. Elle dirigea ses forces vers celui qui semblait dominer le duo. Et à l’instant où les deux hommes bondirent, kunaï en main, elle se détendit. Par réflexe le chef ramena sa lame pour se protéger. Tsukiyo la bloqua de l’avant bras, serrant les dents alors qu’une violente douleur se répandait dans son corps à partir de l’estafilade. Ignorant la blessure, elle continua son mouvement et concentra toute la force de son être dans le mouvement de son poing droit. Celui-ci décrivit une ligne droite partant du flanc de Tsukiyo pour percuter le plexus solaire de son adversaire tout en effectuant une rotation : initialement paume vers le haut, à l’impact, son poing présentait le dos aux cieux. L’impact fut tel qu’on entendit des os se briser par-dessus même le kiaï puissant de la jeune femme. L’homme s’effondra. Mais il restait toujours un adversaire… Et si la surprise avait ralenti son attaque, il n’en frappait pas moins Tsukiyo violemment par derrière, menaçant de lui déboîter l’épaule de son bras déjà meurtri. La jeune femme ne s’estima pas vaincue pour autant et alors que l’engourdissement l’empêchait de faire usage de sa main gauche qui pendait mollement contre son flanc, elle tenta de reprendre l’initiative. Les années d’entraînement et de répétition payèrent. Son corps se mouvait comme de lui-même tant les postures étaient familières. Deux doigts, guidés par le majeur le long de l’arrête du nez, trouvèrent les orbites de l’homme, l’aveuglant momentanément et causant une douleur sans nom. Profitant de son élan, Tsukiyo enchaîna un mouvement tournant comme pendant un kata et envoya son coude dans la mâchoire de son ennemi qui tituba en arrière, gorge exposée. Le pied de la femme vint alors écraser la trachée artère de l’espion, le plaquant contre le tronc d’un érable et l’y maintenant le temps qu’il expire. Au milieu d’une pluie de feuilles ocre et feu, son corps glissa au sol comme une marionnette désarticulée alors même que le soleil plongeait derrière les montagnes distantes et que le ciel s’embrasait en cette fin d’après midi d’automne. Tsukiyo pouvait à nouveau penser clairement. Elle fut horrifiée par ses propres actions : jamais elle n’avait réellement envisagé de se servir de ce qu’elle avait appris… Et la voila qui avait tué deux hommes. Les corps désarticulés de ses ennemis gisaient sur un sol jonché de l’écarlate des feuilles mortes figurant ainsi tout ce sang qui n’avait pas été versé. Elle n’eut pourtant pas le luxe de s’appesantir sur ces considérations car, la tension retombant, une douleur terrible revint à la charge et finit par la terrasser en dépit de toute sa volonté. Elle s’écroula à son tour sur le tapis de sang. Elle lutta mais son corps était lourd, elle avait envie de dormir. Elle se rendit compte qu’elle s’était allongée mais ne se rappelait plus comment elle s’était retrouvée là, la joue collée aux feuilles. Il lui sembla apercevoir un mouvement mais le monde s’assombrissait étrangement… Sûrement la nuit qui tombait, pensa Tsukiyo, à cette époque elle tombait si vite… Si vite…
Dernière édition par le Lun 13 Fév à 4:19, édité 1 fois | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 4:14 | |
| Suite : Sa mort Lorsqu’elle reprit connaissance, elle ne comprit pas immédiatement où elle se trouvait. Il lui fallut de longues minutes avant de se rendre compte qu’elle fixait des yeux la charpente d’un toit au dessus d’elle. Et qu’elle était allongée dans un futon blanc. Elle était de nouveau au sein du clan, soignée par sa mère mais encore très faible. La perte de sang avait été sévère, presque mortelle pourtant elle avait eu de la chance et avait survécu contre les attentes de plusieurs membres de la Tribu. Akemi, elle, n’avait jamais perdu espoir et l’avait veillée tout ce temps. On dit que Takeshi lui-même était venu, au cœur de la nuit pour voir sa fille… Mais bien sûr, personne ne se hasarderait à exprimer cette rumeur en public. Par la suite, on ne parla jamais de cet épisode en sa présence, mais plusieurs choses changèrent. Akemi désapprouvait plus que jamais cette utilisation de son « passe temps » à des fins meurtrières, pour commencer. Pourtant ce qui changea vraiment la vie de la jeune femme fut la décision subite du Maître de l’associer enfin directement aux enseignements de Tensui. En dépit de la douleur et de ses sentiments mitigés concernant la mort des deux hommes, la jeune femme rayonnait de bonheur ; enfin on la reconnaissait. Quelques années passèrent ainsi, Tsukiyo s’était quelque peu éloignée de Akemi mais cherchait toujours l’estime de son père et son ardeur à l’entraînement ne connaissait pas de limite. Parallèlement, Tensui était plus proche que jamais de sa mère et, s’il était toujours exemplaire dans son apprentissage, certains maîtres trouvaient qu’il lui manquait le feu… Qu’il n’avait pas la volonté réelle d’abattre les ennemis du clan de toute sa puissance sans leur laisser la moindre chance. Mais d’après Takeshi, ce n’était rien qui ne puisse être corrigé. Les choses poursuivirent leur cours jusqu’à ce jour fatidique d’hiver. Tsukiyo avait 19 ans. Elle s’entraînait à présent souvent seule, car il ne lui restait plus que les techniques secrètes de la Tribu à apprendre et Takeshi refusait de les dévoiler avant d’avoir la preuve de l’excellence de son élève. Il lui fallait donc se perfectionner, atteindre la perfection dans le mouvement autant que dans l’immobilité. A ses heures perdues, elle imaginait des moyens de combattre qui auraient plus d’efficacité encore, qui auraient pu lui permettre de vaincre ses adversaires au lui d’être blessée et humiliée, quatre ans plutôt… La leçon restait gravée en elle, elle revoyait la scène à chaque fois que ses yeux se posaient sur la cicatrice de son bras gauche. Elle était persuadée que pour gagner l’estime de son père, il lui faudrait donner la preuve que son honneur était lavé et que plus personne ne serait en mesure de la vaincre. Même si le but avoué de l’art de la famille Kikuta était le meurtre et que cette simple idée la répugna, Tsukiyo connaissait son devoir envers le Maître et aurait tout fait pour être digne de son père et obtenir sa reconnaissance. Sa vie entière avait été une recherche de son attention. Elle ne négligeait pas non plus son devoir d’apprendre les honorables pratiques des femmes japonaises. Un jour, elle peinait encore une fois sur ces satanés arrangements floraux, incapable de comprendre comment sa mère parvenait à donner tant de beauté à cette brindille rachitique alors que sa propre œuvre n’évoquait qu’un tas de combustible. Akemi, depuis longtemps désespérée, avait abandonné tout espoir de la voir progresser et riait discrètement mais de bon cœur tout en conversant avec sa fille de choses et d’autres. Soudain plusieurs membres du clan entrèrent en trombe dans la pièce, l’arme au clair. Sans une explication et sans répondre à l’indignation de Tsukiyo, ils s’emparèrent de Akemi et la menèrent de force à l’extérieur de l’habitation. La neige crissait sous leurs pieds tandis qu’ils progressaient vers le bâtiment principal. Le froid était vif et Tsukiyo courut pour bloquer le passage au groupe, bien décidée à en venir aux mains s’il le fallait. Tensui n’était pas au village en ce moment, envoyé en mission pour le clan depuis deux lunes déjà, mais elle n’avait aucun doute sur la conduite qu’aurait tenu son frère. Un regard à sa mère pourtant la glaça : elle lisait dans ses yeux la résignation et l’acceptation de son destin. Elle savait et elle ne luttait pas. Puis avant même que Tsukiyo aie pu décider d’une action ou même récupérer du choc, la voix de son père l’arrêta. Son visage était encore plus fermé qu’à son habitude mais sa fille devinait le trouble qui l’habitait… Lorsqu’il reprit la parole sous le regard hébété de sa fille, ce fut pour annoncer que Akemi était coupable de faire partie d’une religion dissidente qui déstabilisait le pays et portait atteinte au divin empereur, puisse son nom être loué au travers des siècles. De plus elle avait infiltré le clan et pouvait en avoir espionner les secrets à des fins coupables. La sentence serait la mort. Immédiate. Akemi garda le silence et sourit même avec tendresse en regardant son mari puis sa fille qui semblait s’être muée en statue de pierre tant la nouvelle était inattendue. Elle ne savait que penser, sa mère, une traîtresse… Qui menaçait l’honneur de la famille. Pourtant jamais elle n’avait manifesté la moindre hostilité ni le moindre désir de détruire le clan… Elle n’avait même jamais révélé ses croyances à sa propre fille. Tsukiyo se sentait trahie de quelque côté qu’elle se tourna. Elle posa une main sur le bras de Takeshi pour le retenir mais celui-ci l’ignora et avança en dégainant son arme. Il donna à Akemi une chance de se suicider mais celle-ci secoua la tête calmement, déclarant avec tendresse que cela serait un crime contre sa foi et qu’elle préférait d’ailleurs que ce fut son mari qui se chargea de cette tâche. C’est ainsi qu’en ce petit matin d’hiver, dans la pâle lumière réfléchie sur un sol d’albâtre et sous les yeux incrédules de Tsukiyo, une pluie écarlate vint s’abattre sur la neige immaculée, peignant des arabesques sanglantes et dessinant des pétales carmines jusqu’au visage de la jeune femme qui ne pouvait détacher son regard de celle qui avait été sa mère. De celle qui n’était plus. Akemi fut incinérée le lendemain et ne fut plus que cendres, ainsi que sa foi le proclamait. Depuis ce jour, jamais Takeshi ne fut réellement le même. Il faisait bonne figure aux yeux du clan mais quelque chose s’était brisé en lui. Son regard ne possédait plus cet éclat de vie et de force à toute épreuve. Tensui, quant à lui, garda le silence et n’émis pas un son 6 mois durant. Enfin, Tsukiyo vit son monde bouleversé. Elle ne savait que croire. Elle en vint finalement à haïr Akemi pour l’avoir abandonnée et ne jamais avoir partagé son secret tout autant que pour sa croyance elle-même, et ce, malgré la contradiction que cela représentait. Elle changea subtilement, devint plus amère, plus cassante et cynique. Elle se raccrocha à tout ce qu’il lui restait pour ne pas sombrer : son entraînement. Mais il n’y avait plus de joie. Elle atteint pourtant un niveau tel qu’un jour, le Maître réunit ses deux enfants pour leur enseigner les derniers secrets de la Famille Kikuta. A force de volonté et d’abnégation elle commença bientôt à en maîtriser les bases. Dans le même temps, elle mettait en place les bases de son style propre, se perdant dans cette activité pour tout oublier. Ainsi naquit ce qu’elle appela des années pus tard Haiya-jutsu, nommé ainsi pour honorer la mémoire de la défunte.
Dernière édition par le Lun 13 Fév à 4:20, édité 1 fois | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 4:16 | |
| Suite : La voie La vie continua. Même un semblant de vie. Et Tsukiyo progressait toujours. Elle avait à présent 24 ans. Et ne comptait plus les missions qu’elle avait eu à remplir pour la Tribu : seul importait le succès et l’efficacité. Elle servait son clan et tirait une faible satisfaction d’être à la hauteur de sa tâche. Puis un jour Takeshi réunit ses deux enfants. Une mission majeure allait avoir lieu. Il leur faudrait assassiner le dirigeant du clan des Otori. Il était de notoriété publique que l’homme était un véritable dieu un sabre à la main et qu’il s’entourait des plus fines lames de son clan. Tsukiyo eut un pressentiment funeste. Dans les yeux de son père, ce n’était pas la joie d’œuvrer pour la gloire du clan qu’elle observait, mais le bonheur qu’il éprouvait à l’idée de pouvoir enfin mourir et rejoindre sa femme loin des chaînes du devoir et de l’honneur. Il mourrait pour son clan et serait enfin libre. Le sang de la jeune femme se glaça. Non qu’elle ait peur de la mort, depuis longtemps elle connaissait cette compagne de route, mais elle refusait de voir s’éteindre le clan. Takeshi était précieux et elle ne pouvait le laisser mourir. Pas encore… Elle résolut de tout mettre en œuvre pour ramener au clan son chef. Les premiers temps de la mission furent on ne peut plus simples, la lune était gibbeuse, l’approche facile… Les ombres, alliées éternelles des shinobis masquaient de façon opportune leurs déplacements furtifs. Ils n’étaient que cinq, outre le Maître et ses enfants, seuls Takezo expert en escalade et déplacement silencieux, et Sena, l’un des hommes les plus efficaces du clan une arme de jet à la main, avaient été autorisés à venir. Car si ces cinq shinobis n’étaient pas suffisants, cinq cent n’auraient pu suffire. L’entrée dans la demeure du seigneur Otori fut aisée, trop aisée. Les gardes étaient peu nombreux et certains somnolaient à leur poste. Pourtant il allait apparaître très vite que tout ceci était une machination destinée à provoquer la chute des Kikuta. En effet, un clan ennemi de la Tribu avait prévu de se débarrasser de la famille afin d’avoir le champ libre pour ses propres opérations. Ils avaient contacté les Kikuta au travers d’intermédiaires en proposant une forte somme d’argent en échange de l’assassinat du chef des Otori. Pourtant, leur but était tout autre, oeuvrant en secret pour le compte de la famille Tohan, ils avaient pour objectif de créer un affrontement entre Otoris et Kikuta et espéraient que leurs deux cibles se détruiraient mutuellement. Ils avaient ainsi averti le Seigneur de l’arrivée imminente des assassins et celui-ci se tenait donc prêt, impatient de pouvoir tester sa valeur contre des ninjas réputés en face à face, occasion unique s’il en était. Le silence était oppressant de la demeure ancestrale des Otori. Tsukiyo avait peine à se convaincre que continuer n’était pas une folie : il semblait évident, vu le faible nombre de gardes rencontrés, que la situation était plus délicate qu’il n’y paraissait. Mais l’honneur leur commandait d’accomplir leur devoir. Et Takeshi devait en être tout aussi conscient qu’elle. Ils arrivèrent enfin à la porte des appartements seigneuriaux. A l’affût de pièges et autres chausse-trappes, cinq fantômes prirent pied dans la pièce luxueusement décorée et ornée de parures guerrières. Pas un bruit ne venait à ce moment briser le silence de la nuit, comme si le monde nocturne peuplé d’esprits aussi bien que d’animaux retenait sa respiration, dans l’expectative. Chaque ninja couvrait une portion de la salle tandis que le Maître s’apprêtait à honorer le contrat. Il s’approcha le la couche plus discret que le souffle d’une brise d’été et presque aussi insubstantiel. Et découvrit que nul homme ne dormait en ces lieux. Il n’eut pas le temps de crier qu’un avertissement fusait du coin ouest où Takezo venait de remarquer que les armes révérées du Seigneur étaient absentes de leur présentoir. AU même instant, Tsukiyo décela une présence derrière le panneau près duquel elle se trouvait. Elle dégaina au moment précis où un signal d’alarme retentit. Un mouvement d’aller retour rapide fendit la fine cloison qui se teinta aussitôt de rouge. Derrière elle deux des autres cloisons s’ouvraient et déversaient des guerriers Otori tandis que du plafond tombèrent deux ninjas ennemis. Les adversaires restèrent silencieux de très longues secondes. Il était évident que s’échapper serait un véritable exploit en soit. Tsukiyo se tenait parfaitement immobile, surveillant les innombrables regards hostiles qui se braquaient vers eux, les gouttes de sang qui coulaient de sa lame droite marquaient seules le passage du temps, instant après instant, seconde après seconde. Soudain un homme de haute taille et au port noble se détacha des autres épéistes. Le seigneur Otori réclamait le privilège de démontrer ses prouesses martiales en duel contre les Kikuta. Ce genre de demande était presque une insulte pour tout shinobi qui se respecte. Pour toute réponse, Takeshi dégaina son katana et s’élança, taillant à droite puis à gauche, deux hommes tombèrent, éventrés, laissant la voie libre vers le Seigneur. A cet instant, derrière le Maître, la dernière cloison tomba, révélant une rangée d’archers qui libérèrent immédiatement une volée de traits mortels. Takezo mourut percé de huit flèches à bout portant alors qu’il s’élançait droit vers les archers. Alors même qu’il tombait, il parvint à percuter la ligne des soldats Otori et à en frapper un de son kunaï. Leurs sangs mêlés ruisselèrent sur les lattes du parquet ciré centenaire et le rendirent poisseux. On raconte que par la suite, il fallut enterrer le soldat avec l’arme car même mort, le ninja avait frappé avec une telle force que la lame s’était encastrée dans l’os. Tensui fut blessé à la jambe par une flèche. Mais les autres, soit parce qu’ils étaient trop proches du Seigneur, soit par chance ou agilité, ne furent pas touchés. Et la mêlée commença. Tensui, blessé, eut à affronter deux ninjas et plusieurs hommes d’arme qui pensaient assister une mise à mort rapide. Le Kikuta fit de son mieux pour les décevoir. Lui aussi avait pratiqué les arts secrets de la Tribu. Il avait mis à profit le répit qui précédait l’attaque pour parfaire sa concentration et même sa blessure n’avait pu le distraire. D’un regard il foudroya un des ninjas qui s’effondra, sans connaissance. Une telle démonstration de force avait de quoi terrifier les soldats qui pensèrent que l’intrus avait le pouvoir de tuer d’un seul regard. Ils reculèrent d’un pas et donnèrent à Tensui l’espace qu’il lui fallait pour préparer son attaque suivante : le second ninja était sa cible ainsi que les préceptes l’enseignaient… Sena croulait quant à lui sous le nombre : il tentait désespérément de se rapprocher du fils du Maître mais l’étau se resserrait et il n’avait pas la place nécessaire pour employer efficacement ses talents si particuliers. Après une première volée de Shakens, qui décima les rangs adverses, il devait se battre au tanto et souffrait déjà de plusieurs entailles plus ou moins profondes. Takeshi livrait un furieux combat contre le noble ; il enrageait de voir que sur l’ordre de ce dernier, les soldats de moindre importance avaient cessé de l’attaquer. Une telle attitude souillait son honneur. Pourtant il était évident qu’il était surclassé par le Otori. En effet si ce dernier n’avait pas l’agilité surnaturelle du Kikuta, il possédait une force, une allonge et un poids supérieur ce qui lui permettait de mener des charges dévastatrices. Sans les techniques de ninja et l’art de la Tribu, ce n’était qu’une question de temps avant que le bretteur d’exception ne trouve une faille dans les protections du ninja. Il suffisait d’une demi seconde de déséquilibre et c’en serait fait de Takeshi… Qui n’en combattait pas moins comme un possédé. Tsukiyo, avait, elle, pris l’initiative et se trouva dans un premier temps moins pressée que ses compagnons. Encore une fois, sa condition de femme l’avantageait en poussant ces guerriers pourtant expérimentés à la sous-estimer. Libérant une volée de Shurikens pour réduire le nombre de ses adversaires un peu plus, elle se prépara à tester les techniques qu’elle avait imaginées. Le test serait simple : si elle avait commis une seule erreur, elle mourrait. Elle se glissa dans le Vide, cet état était devenu complètement naturel, au fil des années. Et elle s’élança dans la mêlée qui se formait autour de son père, laissant à Sena le soin d’épauler Tensui. Elle s’était faite une promesse, et elle comptait bien la respecter. Son avancée fut d’abord rapide car les soldats ne s’attendaient pas à tant de rage froide et de tenacité. Ils cédèrent du terrain. Mais ils combattaient pour leur seigneur ; l’honneur de leurs ancêtres était en jeu et bien vite ils revinrent à la charge. Il fallut alors toute la force du nouveau style qu’elle développait pour survivre. Ses techniques s’avéraient efficaces mais beaucoup trop épuisantes pour continuer un tel exercice bien longtemps. Tsukiyo para une attaque de son Kunaï et frappa des deux armes, l’épée tranchant les chairs du cou d’un jeune homme alors qu’elle abandonnait son Kunaï dans l’orbite d’un autre soldat. Les coups pleuvaient dru et plus d’une fois elle du repousser une lame du plat de la main, prenant le risque de perdre un doigt pour conserver la vie. Du coin de l’œil, elle se rendit compte que Sena avait finalement succombé sous le nombre, un véritable monticule d’Otori couvrait son corps et continuait à le larder de coups de sabres telle une meute de petits prédateurs enragés ayant finalement mis à terre un lion et continuant à lacérer son corps déchiré et sans vie. Tensui souffrait de plusieurs blessures mais avait eu raison du second ninja et poussait lui aussi vers leur père. Ce dernier saignait de plusieurs entailles mais avait légèrement blessé son adversaire, le combat devenait plus tactique : on avait dépassé la simple libération de fureur guerrière… Ce regard circulaire coûta néanmoins cher à Tsukiyo car, profitant de son inattention momentanée, une lame passa sa garde et glissa sur ses côtes, déchirant sa tenue noire et laissant un long sillon sanglant qui imbiba bientôt tout un pan de ses vêtements. Le soldat n’eut pas le temps de savourer sa victoire car dans la seconde, un shuriken se planta dans l’articulation de son genou et le fit tomber en avant où il s’empala sur l’épée droite de la jeune femme. Celle-ci, une main pressée sur sa blessure, redoubla d’efforts. Elle rejoignit Tensui alors même que se jouait le dernier acte du combat des chefs. En cet instant, la totalité des combattants se figea, sauf deux. Il sembla que la vitesse du Kikuta était extraordinaire alors qu’il lançait une attaque vers le crâne de son adversaire. Une seconde durant, tous crurent que c’en était fini de l’Otori pourtant celui-ci esquiva souplement. Le ninja poursuivit son mouvement et allait lancer son attaque suivante quand le sourire du Seigneur s’agrandit : Takeshi venait de marcher dans une flaque de sang frais et de glisser. Le bretteur n’attendit pas une seconde ouverture, il s’élança, pointe en avant et frappa d’estoc, transperçant l’abdomen du Maître qui lâcha son arme. Tsukiyo était horrifiée. Pourtant la suite de ce qu’elle vit la marqua encore d’avantage. Takeshi sourit au travers du sang qui perlait à la commissure de ses lèvres et il articula distinctement dans le silence qui s’était soudain fait : « Ne gagne pas après avoir frappé, mais frappe après avoir gagné» et d’un geste vif, il ramena vers le haut un shuriken dissimulé dans son poing et lui fit traverser le menton du Seigneur Otori, perforant ses chairs et son palais jusqu’au cerveau. Et les deux adversaires s’écroulèrent, morts, dans une mare de sang qui s’agrandissait, et imbibait le tatami déjà souillé par les affrontements. Tsukiyo sentit son frère faire mine de s’avancer faiblement vers le cadavre de Takeshi. Mais elle savait qu’il n’y avait plus rien à faire en ces lieux. Aussi sûrement qu’elle avait échoué dans la tâche qu’elle s’était fixée, la mission était terminée. Il fallait fuir. Elle soutint Tensui qui faiblissait et jeta un dernier regard au visage de son père. Elle aurait pu jurer qu’il souriait… Et elle savait pourquoi… Des larmes menaçaient de couler mais elle se força à refouler sa douleur au plus profond d’elle-même et utilisa un des explosifs qu’elle gardait avec elle. La surprise, la mort et la fumée qui en résultèrent permirent aux deux Kikuta de prendre le large et de fuir vers les jardins qu palais. Ils étaient pourtant encore loin de la sécurité des montagnes et le poids de Tensui se faisait de plus en plus ressentir. Tsukiyo n’était pas très grande et sa carrure ne lui permettrait pas de supporter longtemps une telle charge. Elle fit halte dans un recoin obscur protégé par des arbres touffus. Ses pires craintes furent rapidement confirmées : le teint maladif, la respiration rapide et les pupilles dilatées de son frère ne laissaient pas de doute. Tensui avait été empoisonné. Il ne semblait pas conscient pourtant, alors que Tsukiyo cherchait un moyen de le transporter, sa main se referma sur le bras de la jeune femme avec une force surprenante. Il braqua ses yeux fous sur les siens. « Pars, la mission est accomplie et tu sais quel est ton devoir maintenant. Je… Nous les avons sous-estimés… J’aurais du… l’avoir du premier coup. Mais j’étais trop confiant… » _ Tu les as battus tous les deux, onii-san… Il émit un son qui aurait pu passer pour un rire. _Pars, maintenant. Mais avant, tu sais que je ne peux pas tomber… (elle crut qu’il avait perdu conscience mais il continua après une pause douloureuse) entre leurs mains vivant. _Non, onii-san, je… _Fais le. Maintenant. _... Tsukiyo s’approcha de lui doucement et prit sa tête dans ses bras, serrant son visage contre son cœur. Cette fois elle ne pu retenir ses larmes. Au travers de ses larmes, elle crut distinguer un mouvement de la part de Tensui puis quelques mots susurrés. « Tu sais, mère avait raison, pardonne lui, s’il te plait, nous aurions du te dire depuis longtemps… » Mais un spasme le prit et il perdit connaissance. Tsukiyo déchirée par la curiosité et le choc de ses paroles resta un instant interdite mais le bruit des poursuivants se rapprochait dangereusement et elle décida qu’il était sûrement mieux pour Tensui de partir ainsi. Un mouvement brusque, le son des os des cervicales qui se rompent, une vie de plus qui disparaît de ce monde. Les yeux brouillés de pleurs qu’elle ne parvient plus à contenir, Tsukiyo se remit alors debout. Elle s’apprêtait à partir quand un reflet attira son regard. Dans la main crispée de Tensui, un petit objet reflétait la lueur de la lune. Elle se saisit de la chose, un pendentif, qui avait eu tellement de valeur pour son frère qu’il avait voulu la tenir dans ses derniers instants, jeta un dernier regard vers le visage aimé, souffla quelques mots « Au revoir, Onii-san » puis s’évapora dans les ténèbres de la nuit comme un spectre immatériel.
Dernière édition par le Lun 13 Fév à 4:22, édité 3 fois | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 4:17 | |
| Fin ? Ookami-sama et Zan'shi no tsuma Dans les mois qui suivirent, le clan des Kikuta se fit très discret, certains, confiants supposèrent dans leur joie qu’un coup fatal lui avait été porté. D’autre attendirent mais le temps passant, leur méfiance s’évapora telle la rosée du matin par un soleil de mai. Plus de dix ans se sont écoulés depuis ce jour. Et certains affirment maintenant que le clan Kukita vit toujours, et qu’il a un nouveau Maître. On raconte aussi que ce maître est une femme. Et qu’elle est sans pitié. Un nom est murmuré dans les ombres : Zan’shi no tsuma. On lui attribue des qualités surhumaines, d’ailleurs certains affirment que c’est un youkai ; pour preuve, elle n’a pas un visage humain, c’est une gueule de bête sauvage et son regard est une promesse de mort… Ce qui est vrai c’est que tous ceux qui ont manifesté de la joie à l’idée de la destruction du clan Kikuta ont disparu mystérieusement ces derniers temps. De plus certaines sources dignes de confiance rapportent un témoignage étrange des confins de la province… Un village aurait été rayé de la carte. On dit qu’un jour, une créature au visage de loup avait fait son apparition vêtue d’un long manteau noir comme la mort. Elle s’était avancée et la peur s’était répandue. Des bois sortaient ses alliés malfaisants, des cieux pleuvaient des traits incandescents, dans son sillage ne restait que la mort. La Bête contemplait la destruction du haut d’une colline et donna ses ordres. Le village fut brûlé jusqu’aux fondations, du sel répandu sur ses terres et chaque habitant décapité, sa tête ornant une pique sur l’ancienne place. Que le nom même de ce village soit oublié et que les âmes de ses habitants errent sans jamais être honorées par les vivants. Telles furent ses paroles. Et alors que la créature se tenait immobile et solitaire, on raconte qu’elle regardait, avec étonnement et incompréhension, un pendentif posé au creux de sa main. Une croix de bois. Ces dernières années, il n’y a plus qu’un seul clan d’assassins dans la province. Et pendant un temps, il a été posé de nombreuses questions sur le culte proscrit des chrétiens… Mais aujourd’hui ces événements sont pour ainsi dire oubliés… D’autres choses se préparent.
Dernière édition par le Lun 13 Fév à 16:06, édité 1 fois | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 4:46 | |
| Heu...Encore quelques pages ou ça suffira? Ahlalala ça va pas du tout ça, c'est plein de fautes et d'incohérences...Bon je te valide mais seulement parce que je t'aime bien...(et aléatoirement parce que tu es admin...) Bon les autres: ne vous méprenez pas, Tsukiyo n'est pas une déesse descendue du Ciel pour nous sauver des Ténèbres, c'est juste qu'elle est très pointilleuse et qu'elle apprécie (peut-être à outrance) les précisions. Bonne lecture... | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 5:28 | |
| Désolée pour le dérangement, j'ai tendance à être parfois un peu exhaustive.
Mais je me soigne. | |
| | | Akemi Tanaka Gérante de la Maison des plaisirs
Nombre de messages : 42 Localisation : Hagi, capitale du Pays Otori Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 17:36 | |
| Moi je trouve que l'histoire de la mort du Seigneur Otori ne colle pas avec celle de Katsumoto ! | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 17:56 | |
| Mais ça s'est peut-être passé avant...Le chef Otori tué par le père de Tsukiyo était le chef précédent celui qui légua le pouvoir à Katsumoto..
C'est ça Tsukiyo? | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 18:21 | |
| Avant tout, je rappelle que "le Seigneur Otori" c'est pas immortel et que certains ne duraient pas longtemps.
J'ai trois réponses :
1) Chuis admin, je fais ce que je veux. ^^
2) Ce n'est pas ma prez qui ne colle pas avec la sienne, c'est la sienne qui ne colle pas avec la mienne. :p
3) J'ai regardé la présentation de l'actuel chef Otori (vu que je me lis toutes vos prez, bande de petits veinards...) Et il ne donne pas d'indication sur la façon dont son oncle est arrivé au pouvoir. Voici donc l'histoire officielle : Ils étaient trois frères. L'oncle de Katsumoto-kun (celui dont il parle, donc) est monté sur le trône juste après cet événement fâcheux.
Voila. ça vous va ? Sinon on changera quelques dates par ci par là et ça sera parfait mais j'espère que ça ne sera pas nécessaire. (regard menaçant) | |
| | | Natsumi Shirakawa Courtisane du Seigneur Tohan
Nombre de messages : 71 Localisation : Tohan Date d'inscription : 05/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 18:23 | |
| Ouah, c'est qu'elle ferait peur en plus... Moi, j'ai dévoré ton histoire, comme toujours! | |
| | | Akemi Tanaka Gérante de la Maison des plaisirs
Nombre de messages : 42 Localisation : Hagi, capitale du Pays Otori Date d'inscription : 06/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 18:25 | |
| oui tout a bien | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 19:54 | |
| Merci beaucoup. :p
Le problème c'est que maintenant j'ai des doutes sur votre sincérité.... lol ^^ | |
| | | Katsumoto Otori Seigneur Otori
Nombre de messages : 62 Localisation : Hagi Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 20:42 | |
| Alors si j'ai bien compris, c'est toi qui a tué un de mes oncles??? GRRRRRRRRRRR | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 21:04 | |
| Oh ben c'est quand même ton cher oncle qui leur a tendu une embuscade hein...non mais... | |
| | | Katsumoto Otori Seigneur Otori
Nombre de messages : 62 Localisation : Hagi Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 21:06 | |
| ben quoi??? Ça te dit rien l'envie de survivre? Disons que je trouve ça comme un aspect intéressant. À moins que le fait que tu sois une sorte de ninja n'influence ton point de vue, mais bon......... | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 21:09 | |
| Oui c'est vrai que ça l'influence fortement, j'avoue^^
Mais je ne suis pas "une sorte de ninja", je suis la meilleure des Kunoichis, s'il-vous-plaît...
"aïe! ma tête ne passe plus les portes..." | |
| | | Katsumoto Otori Seigneur Otori
Nombre de messages : 62 Localisation : Hagi Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 21:11 | |
| Lol^^
Mais bon, l'opinion de mon perso sur toute sorte de ninja est dite dans sa présentation, alors je peux pas le changer........
Et finalement, avec l'histoire de Tsukiyo, ça me donne une bonne raison de détester les ninjas!
Bandes de c------!!! | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 21:29 | |
| Mais heu ! J'ai écrit ça comme ça parce que ça faisait des liens entre les clans et les persos...
Remarquez d'ailleurs que ceux qui ont monté le coup, ce sont d'autres ninjas qui voulaient manipuler tout le monde... Mais qui sait, peut être y avait-il un autre clan derrière tout ça.... ^^ | |
| | | Katsumoto Otori Seigneur Otori
Nombre de messages : 62 Localisation : Hagi Date d'inscription : 08/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 21:30 | |
| Mouais j'imagine que ça peut être possible.....^^ | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 21:33 | |
| C'est peut-être moi qui sait... | |
| | | Tsukiyo Kikuta Chef Kikuta
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 02/02/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 21:39 | |
| Ouais je préfèrerais pas, ça serait dommage d'avoir à te tuer... | |
| | | Keiko Maruyama Dame Maruyama
Nombre de messages : 185 Localisation : Domaine de Maruyama Date d'inscription : 29/01/2006
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] Lun 13 Fév à 21:42 | |
| Surtout que me tuer impliquerait ta mort en simultané, alors en effet, ce serait une grande perte pour l'humanité...(surtout ma perte en fait, mais bon...) | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] | |
| |
| | | | Tsukiyo Kikuta [Fiche validée] | |
|
Sujets similaires | |
|
Sujets similaires | |
| |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|