Takeno Muto [Fiche validée]

Nom: Muto

Prénom: Takeno

Surnom: Fantôme

Age: 35 ans

Lieu de naissance: Matsue

Clan: Muto

Description physique: Aucune particularité physique. Un ordinaire à faire peur, ou plutôt à endormir. Voilà ce qu'on ressend quand on voit Takeno. On ne peut pas croire qu'il codirige une organisation aussi importante que la Tribu. C'est là que réside son principal atout. En se faisant passer pour un paysan, un marchand ou un désoeuvré, Takeno peut s'infiltrer où qu'il souhaite pour remplir la mission pour laquel il a été payé cher. Il est moyen, 1m65, et maigre. Bien peu sont ceux qui ont vu son visage, et aucun n'a survécu pour en rendre compte. A part peut-être Tsukiyo, et encore. On sait toutefois que ses cheveux sont sombres, quasiments noirs. Sa musculature, par conjecture, est bien proportionnée. Il ne se servira pas de sa force pour manipuler des épées à deux mains ou des hallebardes. Mais il pourra aisemment escalader les murs d'une haute forteresse, désarmer un adversaire en silence avant de l'achever discrètement et de faire disparaitre le corps, ou encore de fuir un lieu en vitesse une fois la mission achevée. Le bougre y arrive fort bien, sans quoi il n'aurait pas la position qu'il détient aujourd'hui.

Description morale: En premier lieu, une détermination sans faille. La mission passe avant tout, le reste n'a pas d'importance. Ou si peu... Tant que tout cela ne rentre pas en opposition avec la loyauté dù à la famille et au village. Car en vérité, Takeno cherchera toujours à suivre la voie qu'il s'est tracé dans la vie, celle de devenir le meilleur et de le rester. Maître dans l'infiltration et le mensonge, il n'a strictement aucun scrupule à déchirer la gorge de celui qui se met en travers de sa route. Mais sa personnalité est extrèmement contradictoire, car tout autant impitoable qu'il soit, il se sent très concerné par les différents problèmes, la servitude et la précarité du bas peuple japonais. Sans doute à cause du temps qu'il a passé parmis ceux qui souffrent. Il n'a aucune conscience et pourtant il est émotif. Jamais il ne se soucia d'une de ses victimes mais il pleura souvent la destruction d'un village qui aurait pu être évité si les rustres ne s'y étaient pas affrontés. Son combat personnel, c'est la survie des nécessiteux.
Parallèlement, il aime beaucoup s'amuser, se détendre en compagnie d'inconnu autour d'un verre dans une taverne sombre. Il se lie facilement, séduit parfois et se fait toujours oublier. Comme un rêve sur lequel on ne s'attarde pas plus que nécessaire. Ces moments de plaisirs sont en outre parfoisaccompagnés d'informations tactiques utiles dans le cadre de la mission. L'intelligence élevée de Takeno lui permet de disséquer chacun des propos afin d'en ressortir la sève et l'intérêt. Enfin, le chef des Muto accorde une confiance élevée et une certaine admiration à sa "collègue" Tsukiyo. Certaine de leurs discussions resteront à jamais gravés dans sa mémoire, et il frissonne d'imaginer une collaboration effective sur le terrain...

Histoire: Matsue. Un cri dans la nuit. Strident et déchirant. Le hurlement d'une jeune mêre qui enfante. Les ténèbres de douleur, et enfin le soulagement. Un jeune bébé au yeux sombres qui émerge en pleurant de la matrice utérine. Le père le prend immédiatement dans ses bras et le regarde attentivement. Aucune malformation. Parfait, ce petit être vivra donc. Fierté donc, pour le couple, d'être à l'origine de celui qui sera peut-être le plus grand des Muto. Et pourtant ce n'est pas gagné. En effet, le petit n'est pas destiné à devenir le chef des espions. Son père est le frêre du maître. Et le maître a deux fils très doués. Ce ne sera peut-être qu'une illusion, mais Minao Muto tente quand même le sort. Et donne à son fils, dès que celui-ci peut marcher, un entrainement digne d'un champion. Pour commencer, nul ne verra jamais le réel visage de Takeno Muto. L'enfant porte en permanence sur le visage un masque fait d'une matière semblable à la chair. Ses traits changent tout les mois en moyenne, parfois de semaines en semaines. Parfois le vrai visage se montre, mais bien malin serait celui qui ferait la différence avec les imitations. Ensuites vient l'entrainement. Combat à main nue. Assassinat. Infiltration. Amélioration des cinqs sens. Déplacement nocturne. Là, l'enfant montre un remarquable talent dans la tromperie. Il réussit même à dérober le sabre du maître, une relique pourtant gardée nuit et jour par les ninjas les plus doués de la famille.Il est longtemps puni pour cet acte, mais ce n'est rien en comparaison de la félicité qu'il éprouve. Il passe de longues heures en méditation, avant chacune de ses missions. La plus importante, celle qui le fait connaitre dans la hiérarchie des Muto, se passe dans le chateau de Tohan.
Comme tout le monde le sait, la ville des Tohan est sombre et inospitalière. Le coeur de Takeno se sera quand il vit les murailles noires, les gardes impassible, les avis néfastes promettants le pires supplices à qui commetrait un crime dans l'enceinte. Et sans aucun doute ce qu'il projetait de faire était un crime. Sa mission : voler l'épée du seigneur Tohan. Enfermée dans la plus haute salle de la forteresse, gardée par trois ninjas renégats, formés autrefois par les plus grands maitres de Matsue, et aujourd'hui totalement dévoué. Dans la salle, des pièges mortelles conçus pour tuer rapidement avec néammoins la plus grande douleur. Pour rentrer dans la ville, Takeno se grima en garde, aprés avoir abattu l'un d'eux. L'illusion fut parfaite. Il n'eut aucun mal ensuite à se faufiler à l'intérieur de l'enceinte du chateau. A travers le mur de papiers ou de pierre, il passa comme un souffle. Deux cadavres, pas plus, sur son chemin. Des samouraïs qui auraient pu l'apercevoir. Il tua le premier dans une salle où se tenaient deux autres personnes importantes. Un coup de shuko directement dans la carotide. Le poison détruisit toutes les cellules nerveuses en quelques secondes. Takeno fit sortir le corps en faisant croire un malaise. Les deux autres n'y virent que du feu. Le deuxième fut plus difficile. Trop confiant, le jeune ninja tenta une attaque de face, ce qui fut une grande erreur. En deux ou trois passe d'arme, il fut à terre. Mais, alors que sa tête allait rencontrer le dallage froid, il trouva la solution dans l'art secret des techniques de l'esprit. Il évita d'un cheveu le coup, puis effleura d'un signe le front de son adversaire. Monstres illusoires et gargouilles aussi horribles qu'inexistante déchirèrent son esprit. Ce qui permit à Takeno d'avoir l'opportunité nécessaire pour abattre son adversaire. Il s'en tira sans mal, puis grimpa jusqu'à la Tour. Aucune portes, aucune fenêtre. L'entré étaient cachée par une moulure d'un bas-relief représentant un antique seigneur en scène de combat, déchirant de son arme quelques ninjas. Le seul son qui résonna dans la salle fut un petit rire étouffé. Quelle dérision, cette étalage de splendeur, d'honneur, le bushido... Takeno n'avait aucun respect pour cela. Ou plutôt il ne comprenait pas. Pourquoi tuer quelqu'un avec tout ce cérémonial, quand on pouvait le faire d'une lame en pleine tête, dans le noir ? Peu d'affinité avec le code d'honneur. Ca parassait tellement évident... Où aurait pu être le passage, sinon la garde du katana ? Et pourtant, avant d'appuyer, il hésita. Ce qu'il allait faire juste aprés, en oubliant les dangers inhérents, changerait peut-être sa vie à jamais. Enfin... Aprés avoir oublié cette pensée digne d'un mauvais musicien devant un public minable, il sonda la pièce. Une salle ronde, d'environ cinq mêtre de diamêtre. Au centre, un piédestal sur lequel repose la relique. Un parquet de bois fin, de multiples trappes renfermants des armes exotiques. Des tapisseries précieuses, et là encore quelques pièges ici et là. Jusuqe là, rien de problématique. Les silouhettes assises sur le sol l'étaient plus. Des sans-coeur. Après les avoir auscultés, Takeno compris pourquoi les trois ninja renégats du seigneur Tohau ne sortaient jamais de leur antre. Leurs esprits respectifs étaient brisés, par des tortures sans nom. Ils n'étaient plus rien d'humain, juste des créatures vouées à leur maître. Dégout. Hésitation. Doute. Envie de repartir. Puis il appuya sur le système d'ouverture. Un grondement. Immédiatement, il jéte une volée de lames. Aucune n'atteint sa cible. Pire, l'une d'elle ricoche et manque de lui trancher la jambe. Mauvais ça. "Va falloir que je change d'arme". L'appréhension surement... Immédiatement ensuite, il déboula, son sabre à la main. Une tempète de lames, aiguilles, shouken de toutes sortes satura la pièce. A grand peine, il bloqua la majorité de la volée, mais son bras gauche fut rendu inutilisable et sa jambe droite fourmillait. Très mauvais. Pour couronner le tout, "ils" se mettaient en action. Le premier se releva doucement, tenant entre les doigts trois shouken gravés de symboles maléfiques. Le deuxième avait immédiatement roulé vers le fond, attrapant une hallebarde énorme. Et le troisième se jeta directement sur Takeno, engageant un duel au katana. Coup de taille facilement bloqué. Puis une dague vicieuse qui passe sous la garde. Le jeune ninja évita l'attaque en traitre d'un cheveu. Et se retrouva sur la trajectoire des shoukens. Le premier arracha la partie droite de son masque, et laissa une balafre sanglante. Il évita le deuxième, le plus dangeureux, mais le troisième explosa juste devant ses yeux dans une lumière intense. Il était aveugle. C'est pourquoi c'est uniquement grace à sa chance qu'il esquiva la hallebarde qui allait le couper en deux. Sans défense et menacé, il se jeta hors de la salle et reprit son souffle. Pourtant, il pouvait se battre en aveugle. Mais pas à cette vitesse.
"Ca ne sert à rien. Je ne peut pas encore les battre. Mais je peut tout de même m'occuper du sabre..."
Un fumigène dans la salle. Suivi d'un bruit strident assourdissant dut à un sifflet modifié. La forme indistincte de Takeno qui passe au-dessus des trois ninjas. Dans la fumée, on entend un hurlement de rage, mais aussi de douleur. Et quand on peut voir à nuveau, on comprend. Plus de sabre sur le support. Mais dans toute la pièce, des lames gigantesques ont sorties du sol. Le hallebardier est embroché, et le lanceur de shouken blessé au bras. Et Takeno avait disparu dans un rire froid et méprisant. Second acte, une heure plus tard, dans une forêt de bambou. Ils sont tout trois au sommets de leur forme. Le jeune et les deux anciens. Dernier test avant de recevoir la charge de maître des Muto. Ils se jettent sur lui, les armes à la main. Il évite le premier coup, bloque le second. Bondissant dans les arbres, il projette ses lames. Un engagement correct. Quelques passes d'armes plus tard, l'un des deux est au sol. Celui au sabre. Peut-être n'est-il pas mort. Mais il n'est plus en état de combattre. Et l'autre se cache. En vain, car Takeno n'est déjà plus là. Intrigué, le dernier gardien du sabre sort à découvert et cherche. Mais au détour d'un rocher, ses yeux s'écarquillent de terreur. Trois explosifs modifiés selon l'antique art magique des ninjas. Puis une lumière immense, et la nuit éternel. Plus de forêt, juste un cratère. Des paysans affamés cherchant quelques provisions n'ayant pas brulées. Une petite fille trouve une forme indistincte, un corps désarticulé. Qui ne murmure qu'un mot : "Un fantôme... C'était un fantôme...". Puis il expire.
Trois jour plus tard, le seigneur Tohan reçoit une missive lui demandant quelques milliers de pièces contre sa relique. Il paye, tend une embuscade ratée. Deux jours aprés, l'épée du seigneur Tohan reprend mystérieusement place sur son socle. La maison Tohan gardera une haine éternel contre celui que le peuple nomme désormais le Fantôme.
On passe sous silence le combat qui l'opposa à l'héritier direct de la charge de chef des Muto. Aucun témoin n'a survécut pour en rendre compte, on doute même qu'il y en ait eu. On retrouva simplement le corps du ninja perdant empalé devant la maison de son père, alors que ce dernier venait de mourir. Et sur la chair, gravée à la lame, un corbeau stylisé, le symbole de Takeno Muto. Personne ne chercha à se venger, non pas par peur mais par respect. Car le nouveau seigneur des espions dirige fort bien ses subordonnés, mieux que l'aurait fait sans doute le légitime.

Aptitudes particulières: Un Muto classique dont l'entrainement est à son apogée, c'est à dire infiltration, espionnage, empoisonnement, magie (Dédoublement, Effacement des sons, des empreintes, invisibilité, Immatérialité, envol bref (des grands sauts quoi), rapidité accrue, résistance provisoire aux dégats physiques,...) et évasion. Un certain talent finalement peu exploité à se débarasser des géneurs. Mais pour mettre en danger il faut déjà retrouver...

Armes fétiches: Shuko enduits de poison neurotoxique, deux arbalètes de poing à carreaux perforants / empoisonnés / longues portées (au choix) et un sabre court quand il n'y a plus rien d'autre à faire.

Autres:

Comment avez-vous connu ce forum: Par l'intermédiaire d'une joueuse qui me suis partout, un vrai pot de colle (nan Consty me tape pas !!)

Bon alors je tiens à commencer par te dire que je trouve tout ça très bien rédigé, mais maintenant ya quelques petits détails qui ont leur importance.

- Premièrement, je pense que certains termes, notamment "bombe sonique", sont légèrement anachroniques, alors si tu pouvais modifier..

- Ensuite, cette histoire de zombies c'est pas vraiment dans le respect du contexte. C'est un forum historique alors les histoires de maléfices n'ont pas leur places ici.

- En ce qui concerne la descritpion physique, tu m'excuses, mais ton avatar il est loin d'être commun ou de passer inaperçu...

Tsukiyo: des remarques supplémentaires?

_"Bombe sonique" > t'aurait pas une idée ? Parce que je sèche un peu à ce niveau. Sinon je mettrais autre chose.

_Les zombis > Je change ça dès demain (aprés dodo)

_L'avatar > Les rares moments où y souffle il est comme ça lol, mais bon comme y change tout le temps d'apparence j'ai pris une image que j'aimait bien. C'est vrai que comme ça il est reconnaissable, mais en pratique ce n'est qu'une de ses innombrables apparences. Enfin, si ça passe vraiment pas je changerait.

Sinon, merci du compliment !

Bon, disons que pour ton avatar, ce serait bien que tu en cherches un autre, mais si vraiment tu trouves pas, il fera l'affaire. Je dis pas qu'il est pas bien, au contraire il est très beau, mais il colle pas bien au contexte c'est tout, même pour un maître Muto^^.

Sinon pour le bombe sonique, je vois pas...

Tout les changements demandés sont faits

C'est parfait! Je pense qu'on peut valider, à moins que Tsukiyo n'y mette son veto, mais je ne pense pas que ce sera le cas..

Par contre, finalement vu ton nouvel avatar, je crois que le précédent reste mieux...(désolée de t'avoir embêté pour rien^^)

Moi ça me va ^^

Peut être que cet avatar en plus gros ou alors l'autre en centrant sur le perso plutôt que son accoutrement, ça serait mieux...

ah mais non on va quand même pas mettre Dark comme avatar d'un forum sur le Japon féodal...Sinon pourquoi pas Lust dans FMA...

Dark ? je sais même pas qui c'est... sûrement un loser....
J'ai rien contre le fait de mettre Lust, si elle a un kimono...

T'es incorrigible Tsukiyo!!!

Ben si vous voyez passer un avatar qui vous convient vous me ferez signe, paske là vous êtes lourdes toutes les deux.

*Evite les haches qui volent et les menace de bannissement*

Bon jvous laisse jvais jouer. Au fait, c'est qui Dark et Lust ?

Fais gaffe, moi j'ai l'habitude, mais Keiko a beau être gentille, elle aime pas qu'on lui manque de respect... Après tout, elle est noble...

Connais pas Dark.
Lust est un personnage de Full metal alchemist.

message à Keiko => si mes paroles vous ont offensé, dame Maruyama, soyez certaine que ce n'était pas mon but et que j'en suis infinniment désolé.

*rampe à terre et nettoit le carrelage*

Bah de toute façon Dame Maruyama elle a l'habitude qu'on la juge pas à sa juste valeur...

Bon, c'est bon on le garde, mais je me suis permise de l'agrandir. Sinon Dark est un personnage de D.N.Angel.