Paisible mélancolie

Nobuhiro était accoté sur un mur du palais, observant la nature, enfin tout ce qui entourait la magnifique maison des Otori. Un regard doux et paisible qui lui donnait un état quelque peu pensif. Il tenait shizuka, son katana, dans sa main gauche, faisant longer le magnifique fourreau le long de sa jambe. Dans un silence qui était seulement brisé que par le magnifique son de l’eau qui suivait son cours, le jeune maître d’arme pensait à son passé, à la mort de sa famille devant ses yeux. Si une tel scène ce produisait devant ses yeux maintenant, sans doute cela n’aurait plus le même effet sur lui, car en grandissant il avait découvert a quel point le monde était cruel et sanglant en dehors de village des Invisible.

Le soleil parcourait son chemin dans le ciel, éclairant le visage de Nobuhiro ce qui le forçait a fermé les yeux quelque peu. Une douce brise soufflait, faisant balancer délicatement le bas de son kimono. Au loin il pouvait observer les gens qui marchaient. Bien qu’ils soient loin, il pouvait quasiment les entendre bavarder, ce qui démontre à quel point le silence était établi autour du splendide palais.

Sans briser le silence qui était si bien établi, Nobuhiro marchait lentement au tour du palais, sans rien dire, saluant les gens qu’il rencontrait au passage. La douce tranquillité du palais lui remémorait son passé, ce qui le rendait toujours un peu triste. L’expression sur le visage de chaque membre de sa famille était imprimé dans on esprit, sans jamais le quitter.

Il avait passé des heures a contempler a beauté de la nature qui l’entourait, puis doucement, il chatonnait une paisible mélodie tout en marchant au abord du palais.

Soudain, le silence du palais fut troublé par le retoru du Seigneur otori de sa visite en ville. Les serviteurs et les domestiques commencèrent à s'affairer frénétiquement, et les soldats comemncèrent à sortir. Le Seigneur arriva devant les portes du château, qui s'ouvrirent rapidement devant lui et son escorte, pour ensuite se refermer aussi prestement. Le groupe de cavaliers continua d'avançer, puis obliqua vers les écuries. Une fois arrivés devant les portes des écuries, Katsumoto fit arrêter son cheval, et mit pied à terre. Il carressa un peu l'encolure de sa monture, puis donna les rênes à un domestique qui emmena le cheval à l'intérieur. Le Seigneur avança, et un groupe de dignitaires vint le rejoindre rapidement, mais il les congédia rapidement.

Katsumoto monta les étages, et parvint à celui qu'il voulait atteindre. Il avança dans les couloirs, et les gardes, les domestiques et tous ceux qu'il croisa le saluèrent bien bas en le croisant. Il arriva finalement dans une cour intérieure, donnant sur l'immensité de la ville de Hagi. Il parcourut l'endroit du regarda, puis vit celui qu'il cherchait. Il avança d'un pas ferme, et arriva derrière Nobuhiro, le maître d'armes.

-La ville est magnifique à cette heure, n'est-ce pas?

Il regarda dans la direction de la cité, et observa tous les détails qui s'offraient à sa vue. L'après-midi touchait à sa fin, et les reflets du soleil couchant donnaient une douce teinte orangée à toute la ville qui terminait une autre journée de labeur.

La venue du maître Otori avait quelque peu rendu les domestiques dans un état d’énervement, mais Nobuhiro restait la où il était, dans un profond silence, contemplent Hagi. La douce brise venait caresser son visage, toujours aussi fiche et impassible. Il avait entendu des pas qui venait en sa direction. Simplement par le doux son des pas, il pu savoir qu’il s’agissait du maître. Il ne fit nullement surpris au son de sa voix, qui venait percer dans le silence établi par le maître d’arme Nakajima. A la question qui lui avait été posé, il fit un léger signe de la tête, puis dit, doucement, à l’intention du seigneur Otori :

« Elle est certes magnifique mon seigneur, mais je croit que la beauté d’un paysage dépend toujours de celui qui le regarde. Concernant Hagi, je trouve la citée magnifique »

Il avait toujours été le genre a dire des pensé quasi poétique, mais vrai. Gracieusement, il fit un demi tour, saluant alors le seigneur d’une façon quelque peu protocolaire. Il avait énormément de respect pour lui. Le maître avait environ une dizaine d’année de plus que Nobuhiro, qui lui était très jeune pour un maître d’arme, mais le talent était une chose qu’il possédait en son avantage. Depuis sa venue à Hagi, il avait toujours eu une certaine admiration pour cet homme, mais tout de même, il n’essayait pas de devenir lui, car il s’avait qu’il ne pourrait pas l’être, chose qui aurait été quelque peu stupide de tenter.

Jetant un autre regard vers Hagi, tout en ce retournant lentement, il pris la parole une fois de plus, questionnant le seigneur Otori.

« Alors, comment était ce voyage mon seigneur? »

Sa voix possédait une douce et calme tonalité. Il avait la douceur d’un enfant avec le son d’un homme de guerre.

Katsumoto sourit légèrement à la question de Nobuhiro. Il repensa à sa précédente visite chez la dame Akemi, et dit finalement:

-Cette visite s'est montrée fort intéressante. L'établissement appelé ''La Maison des Plaisirs'' porte bien son nom.

Le Seigneur avança quelque peu, et contempla de nouveau la cité à ses pieds. Il était vrai que Hagi était une ville magnifique, surtout à cette époque de l'année. Le Seigneur Otori émergea de ses pensées et tourna la tête vers Nobuhiro, pour dire:

-Mais il ne s'agit pas du sujet dont je souhaite vous entretenir.

Il tourna de nouveau son visage en direction de la ville, et continua de parler en regardant la cité devant lui.

-J'ai reçu un messager récemment qui m'a apporté des nouvelles du royaume de Shirakawa. Des nouvelles peu rassurantes, je dois l'avouer.

Il prit un moment de silence, autant pour reprendre son souffle que pour penser à ses mots. Il reprit.

-Il semble que le seigneur du clan Tohan ait décidé de se mettre au chantage face à ceux-ci. Il se serait apparemment rendu à la demeure des Shirakawa récemment, afin de conclure un marché avec eux. À la fin des négociations, Le Seigneur Tohan repartait avec la fille aînée de Shirakawa.

Il regarda finalement Nobuhiro, et dit:

-Que pensez vous de cet acte, Nobuhiro?

Il continua à regarder le maître d'armes en attendant sa réponse.

Le maître d’arme avait restée silencieux durant les paroles du maître Otori, il n’avait pas répondu verbalement quand le seigneur avait fait allusion au fait que Nobuhiro ne souhaitait pas vraiment discuter au sujet de la beauté du paysage, mais toujours est-il que dans sa simple façon d’être, la réponse s’emblait y être. Bien cachée, mais elle était la et le seigneur Otori semblait l’avoir vu en lui. Le maître d’arme Nakajima avait écouté les paroles du seigneur, une a une, les imprimant dans son esprit. Les Tohan, Nobuhiro avait son passé avec eux, un passé guère plaisant. Il semblait vouloir connaître son point de vu sur le sujet. Il détournait son regard d’Hagi, pour le poser sur le seigneur. Doucement, il dit à l’intention de son bon seigneur :

« Ceci est une chose qui ne me surprend point des Tohan mon seigneur, ils ne reculent devant rien pour parvenir a leur fin… ils tueraient des innocent si cela agrandirait leurs pouvoir… »

Il fit une courte pause, qui semblait prendre une éternité, puis il poursuivit alors son discourt.

« Il y a certes une chose qui me dérange… c’est que je ne connais nullement la raison de cette accord, ni qu’elle est l’accord en question »

Il regardait le maitre Otori

« Pouvez vous éclairer ma voix sur se sujet? »

Katsumoto prit un moment avant de formuler une réponse. Donner une raison pour ce genre d'action de la part des Tohan, qui se contentaient généralement de détruire ce qu'ils voulaient posséder, méritait réflexion. Il parla finalement.

-Plusieurs raisons peuvent motiver un tel acte. Mais de la part des Tohan, il faut réfléchir un peu plus profondément.

Il entendit le maître d'armes lui demander de l'éclairer. Il ferma les yeux, et réfléchit un moment. Les Tohan peuvent facilement détruire tout ce qui leur résiste. À bien y penser, quelle raison pourrait bien motiver ce peuple de barbares et son Seigneur à commetre ce genre d'acte, si ce n'est pour s'assurer une fidélité de la part du seigneur de Shirakawa?

-À mon avis, le fait d'avoir l'enfant la plus agée de Shirakawa en tant qu'otage de guerre pourrait être un bon moyen de s'assurer les bonnes actions de celui-ci...

Katsumoto regarda Nobuhiro un moment, réfléchissant à ses propres pensées en attendant une réaction de la part du jeune homme. Il pensa que si jamais les Tohan se mettaient à agir ainsi, c'est que la situation devient de plus en plus dramatique.

Il écoutait ce que le seigneur Otori avait a dire, mots après mots, il y portait toujours une écoute très particulière, ne laissant aucun détails lui rechaper. Sans doute avoir la fille du seigneur de Shirikawa aurait ses avantages, mais était-ce la véritable raison qui avait poussé le seigneur Tohan à agir de la sorte? Il prit un moment pour y penser. L’esprit qui était seulement semi présent, car des mémoires du passé lui avait soudain revenu au son du nom du clan qui avait changé sa vie. Apres un moment, il prit la parole a son tour.

« Les Tohan son barbare, je les connais que trop bien, sans doute leur seigneur veut se servir ceci en son avantage. Le seigneur de Shirikawa est dans une délicate situation mon seigneur. »

Il prit un autre moment pour penser aux prochains mots qu’il allait prononcer. Il cherchait les mots justes afin de bien s’exprimer devant le seigneur Otori. Doucement, sous une tonalité quelque peu triste, il dit

« Peut importe ce que le seigneur Tohan a promis, ou a fait promettre au seigneur de Shirikawa, le pacte sera briser… je le sais… »
Il regardait le seigneur une fois de plus.

« Peut importe ce que l’avenir réserve, je sens que cela affectera chacun de nous… peut importe de quelle coté du champ de bataille que nous nous trouvons… »

-Je ne le sais que trop bien moi-aussi...

Le Seigneur Otori soupira, et ferma les yeux. Il pensa à tous les détails de ce dont ils venaient de parler. Il rouvrit les yeux, et fixa les fleurs d'un arbustre devant lui, juste un peu sur la gauche. Il pensa que cet arbre représentait parfaitement la situation du pays en ces temps. La beauté et la souplesse de tout ce que la vie montre ne sert qu'à cacher ce qui se passe en dessous. Tout est ainsi. Il regarda Nobuhiro.

-J'ai parfaitement conscience que le Seigneur Zengmao n'hésitera probablement pas à briser le pacte qu'il a conclu avec Shirakawa lorsque l'otage qu'il a prise ne lui servira plus à rien. Pauvre Natsumi.

Il resta pensif un moment, puis il dit, sans bouger les yeux qu'il avaient de nouveau fixés dans le vague:

-La dernière fois que j'ai vue Natsumi Shirakawa, c'était il y a six ans. Elle était alors âgée de onze ans. Elle doit maintenant en avoir dix-sept. Il est réellement triste de penser qu'une si jeune personne puisse être prisonnière ainsi.

Il regarda alors une fois de plus le maître d,armes, et, après un moment de silence, il dit:

-Je me demande surtout comment je devrais réagir face à l'initiative de Tohan.

Il discourait avec le seigneur Otori de la délicate situation. Il pu voir dans les gestes et dans les paroles du seigneur, qu’il était, lui aussi dans un état très pensif. Sachant que cette accord entre le seigneur Zengmao, seigneur Tohan et le seigneur de Shirakawa affectait non seulement les deux clan qui était impliquer dans le pacte, mais aussi le seigneur Otori ainsi que le clan lui-même. Il écoutait alors le maître lui raconter son histoire avec dame Natsumi. Il aurait bien rencontré cette jeune dame, car elle semblait si charmante, mais il était du même avis que le seigneur Otori, ce qui lui arrivait était bien triste. Une fois de plus, le regard du seigneur était sur Nobuhiro, son maître d’arme. Nobuhiro le regardait à son tour, silencieux, écoutant les dernières paroles que le maître avait à lui dire. Il ne savait pas comment réagir a tout cela malgré son expérience. Le maître d’arme Nakajima était alors pensif, cherchant en lui une réponse a ceci. Apres un moment dans un profond silence qui était seulement briser par les son externe tel que l’eau et les serviteurs du palais, il dit au seigneur en toute simpliste :

« Mon bon seigneur, vous serez quoi faire le moment venu, croyez moi. »

Il fit une courte pause puis poursuivit toujours avec la même douceur dans ses mots :

« Un avenir incertain est devant nous, vous et moi-même le sais. Avec les Tohan, on ne sais a quoi s’attendre de leur part, mais agir trop tôt ne ferait que rendre la situation plus délicate, ceci va de même dans le sens contraire. Agir trop tard ferait que nous ne pourrions plus rien y changer. Alors mon seigneur, bien que cela soi difficile, prenez le temps de penser puis ensuite, lorsque les saison choisirons le moment, vous aurez qu’a agir. »

-Je sais tout cela, Nobuhiro. Il s'agit simplement du fait que je me sens parfois impuissant face à ce genre de chose...

Katsumoto baissa les yeux au sol, et réfléchit une fois de plus à tout ce dont il venait de parler avec son maître d'armes. Il pensait également que cela lui fournirait un bonne raison de se monter contre les Tohan, car cette prise d'otage était presque insultante à ses yeux, il ignorait pourquoi. Mais la hain qu'il vouait contre le clan Tohan s'étendait depuis fort longtemps, et il était toujours à l'affut de quelque chose qui pourrait lui permettre de punir correctement ce peuple de barbares et de sauvages. Il tenait peut-être maintenant son motif. Il leva la tête, et regarda Nobuhiro dans les yeux.

-Si la situation exige prochainement le sang, serez-vous avec moi, Nobuhiro?

Il continua de fixer le regarda de son maître d'armes en patientant pour entendre sa réponse. Il était conscient que cette question pouvait remettre en cause la fidélité de Nobuhiro, mais il ne voulait s'entourer que d'hommes de confiance.

Son bon seigneur et lui-même étaient d’accord sur la façon dont il devait agir face à toute cette histoire. Le maître d’arme trouvait le geste que les Tohan on fait totalement barbare et sans scrupule. Il s’avait qu’ils étaient un peuple du quelle il fallait s’attendre a tout avec eux, mais jamais il aurait pu penser qu’ils auraient eu l’audace de prendre une otage. Le seigneur semblait excessivement pensif en ce moment, puis il avait déposé un regard sur son maître d’arme, Nobuhiro Nakajima. Le bon seigneur Otori lui demandait alors s’il serait avec lui. Il lui fit un sourire et lui dit, en guise de réponse :

« Mon sabre ne tue que d’un seul et unique coté »

Il regardait le seigneur puis dit pris paroles encore une fois.

« J’ai un honneur a deffendre mon seigneur, NOUS avons un honneur a défendre »

Il fermait alors les yeux doucement, relevant quelque peu son sabre de son fourreau avec son pouce. Puis, du gracieux mouvement, il sortit larme qui possédait alors une magnifique lame. En regardant son sabre, il dit pris une fois de plus la parole.

« Vivant ou mort, je serait d’un seul et unique coté »

Katsumoto sourit. Il observa le sabre de Nobuhiro, et dit:

-Tant mieux. Car si la situation se dégrade dans les temps à venir, il pourrait y avoir des chances que nous entrions dans une bataille de plus contre les Tohan.

Il croisa les bras, et resta silencieux. Le fait d'entrer en guerre n'était pas absolument nécessaire, mais le Seigneur ne voyait pour l'instant pas d'autre issue. Peut-être son esprit s'illuminerait-il quelque peu dans les temps futurs. Il jeta un nouveau regard sur le sabre de son maître d'armes, et dit calmement:

-Vous devriez remettre votre sabre dans son fourreau. Je ne le voudrais pas, mais si quelqu'un vous voyait l'arme à la main devant moi, cela pourrait entraîner votre propre mort.

Il fit silence, et regarda encore la ville devant lui. La ville était maintenant moins bruyante, car les habitants avaient commencé à rentrer chez eux, prenaient leur repas du soir, fermaient leur boutique. Si seulement cet endroit pouvait rester indéfiniment aussi calme. Mais il savait bien qu'il n'en serait jamais ainsi. Aussi belle que soit la paix, elle ne oeut jamais être éternelle. Repensant à Nobuhiro à côté de lui, il finalisa.

-Je ne pourrais pas subir une telle perte maintenant.

Il sourit légèrement, et jeta un dernier coup d'oeil à la cité devant.

Au sage paroles du seigneur, il rangeait son sabre lentement dans son fourreau. Il était vrai que vu la situation qui était présente, il y avait des fortes chances que le combat entre les deux clans soi inévitable. A son tour plonger dans un silence, les yeux sur Hagi qui ce couchait lentement par une heure quasi tardive, il était pensif. La situation l’inquiétait autant qu’elle le faisait pour le seigneur Otori. Les mains posées sur son sabre qui lui avait trop souvent servirent, il écoutait le seigneur Otori qui venait de briser par sa voix, le silence qui c’était établi entre les deux êtres. Il disait ne pas vouloir subir de telle perte en ce moment. A ses mots, Nobuhiro le regardait d’un regard quelque peu interrogatif, mais toujours est-il qu’il ne posait pas la question du qui ou du quoi? Voyant que le regard du seigneur était toujours droit devant, vers la ville, le maître d’arme ferma les yeux durant un instant. Doucement, il dit a l’intention du seigneur Otori :

« Ne calculez pas le temps des pertes mon seigneur, car c’est en les calculants que vous perdrez ce qui vous est précieux. »

Une courte pause, puis il dit par la suite

« Hagi a besoin de vous, si vous perdez quelque chose, ne vous blâmez pas pour cela, car je sais que vous aurez fait du mieux que vous pouviez »

-Je sais tout ça. Mais je ne peux m'empêcher de me sentir coupable d'avance pour toutes les pertes que nous subirons lorsque cela arrivera.

Il resta avec ces sombres pensées quelques instants, puis il se dit qu'il n'avancerait jamais s'il pensait d'une telle façon. Il chassa ses idées noires comme une araignée, et regarda ses bonnes pensées. Une entrée en guerre nécessiterait forcément beaucoup de préparatifs et de céplacements majeurs. Il leur faudrait donc être prêts à l'avance dans le cas d'une possible guerre. Avoir une mesure d'avance a toujours été une bonne chose. Mais rien n'était encore déclara, alors il se retiendrait encore un temps, mais tout en préparant ses choses pour pouvoir être prêt si le pire arrivait.

-La guerre est presque inévitable pour moi. J'ai suffisament combattu pour être apte à savoir comment combattre les Tohan. Mais j'attendrai qu'ils se déclarent d'abord. Je ne souhaite pas être à la source d'un conflit majeur.

Il regarda Nobuhiro, et se tourna pour lui faire face. Son maître d'armes arborait toujours un calme complet, ce que le Seigneur Otori avait toujours apprécié. Ainsi, Nobuhiro réfléchissaitau lieu de foncer tête baissée dans toutes les situations.

-En attendant la guerre, contentons nous d'être prêts.

Le temps passait et la ville devenait de plus en plus calme. Au palais, le seigneur Otori et son maître d’arme Nobuhiro discouraient au sujet de la guerre, qui était de tout évidence, inévitable. Les pensés du maitre Otori semblait être noir, comme s’il avait de la difficulté a bien ce concentrer a fin de pouvoir peut-être éviter le pire dans toute cette histoire. Il savait qu’il avait combattu énormément, et Nobuhiro avait lui aussi pris place au coté du seigneur Otori. Les deux hommes avait tout deux un passé qui était relier par une seul chose, les Tohan. A leurs façons, ils avaient changé le court des choses, sans doute cela avait été le destin. La famille de Nobuhiro avait été tuée par les Tohan. Nobuhiro avait quasi sourit, en voyant que le seigneur Otori avait pensé sagement. Declarer la guerre au Tohan avant qu’ils le fassent serait un acte irréparable qui pourrait avoir un impact majeur sur le résultat du combat final. Il sentit le regard du seigneur sur lui, ce qui fit Nobuhiro déposer son regard sur ce dernier. Une préparation a la guerre? Il est certes qu’il fallait être quelque peu apprêté à ce genre d’événement. D’un calme tout a fait naturel chez lui, il dit à son seigneur :

« Nous ne sommes préparé à la guerre quand elle est déjà enclenché, jamais avant, car nous ne savons nullement ce qui vient devant nous, mais il est certes que nous pouvons être sur le pieds d’alerte, si un tel événement arrive. » Il fit une petite pause puis dit par la suite, toujours aussi calmement « Pour le moment, il est mieux pour nous ne de ne pas trop s’empresser, car c’est comme cela que nous ferrons des erreurs »

-Oui...Restons en là pour le moment.

Katsumoto croisa les bras, et ferma les yeux en respirant calmement. Une petit brise soufflait, ce qui faisait légèrement voleter ses cheveux attachés dans son dos. Il respira le parfum de la cour, de toutes ses plantes, de ses cerisiers en fleurs qui commençaient à tomber quelque fois. Cette époque de l'année était sa préférée. Mais il faudrait bientôt penser à la saison froide qui viendrait par surprise comme toujours. Un jour il fait encore chaud, et le lendemain le sol est complètement recouvert de la première chute de neige. Si jamais une gerre devait se déclarer, ce ne serait sans doute qu'après l'hiver. Déclarer la guerre à cette époque serait assez hasardeux, voire dangereux. Ils auraient donc au moins l'hiver pour se planifier en prévision de cet évènement qui changerait la vie présente. Il dit à Nobuhiro à côté de lui:

-Nous reparlerons de tout cela sous peu.

Il tourna la tête vers lui.

-D'ici là, tâchons de ne pas ébruiter la possibilité présente. Je compte sur vous pour garder le silence.

Le regard fixe sur l’eau qui était non loin d’eux, il écoutait le son majestueux que cela produisait au fur et a mesure que l’eau suivait son court. Le temps qui ce faisait de plus en plus froid plus le temps passait, plus le soleil ce levait et ce couchait. Bientôt, l’hiver frapperait aux portes d’Hagi. Le seigneur Otori, dit alors à son maître d’arme qu’ils reparleraient de ce qu’ils avaient discourez plus tard. Nobuhiro fit un léger signe de la tête en guise d’accord aux dernières paroles prononcer par le seigneur. Il regardait, d’un regard quelque peu froid, mais toujours sympathique, car la froideur faisait parti de lui, son seigneur, le seigneur Katsumoto Otori. Il lui demandait de rester discret à ce sujet. Nobuhiro n’était pas fou, il n’aurait jamais parlé de cela à une autre personne que le seigneur Otori et cela, seulement en privé. Doucement, il dit à son bon seigneur :

« Je suis invisible, alors le silence je doit garder si je ne veut pas être vu par les yeux que possède nos autres sens. »

Il faisait quelques peu allusion a ses origine en disant cela. Lui qui était né chez les invisibles.

-Oui, tu t'y connais bien en ce qui concerne le fait d'être invisible, je le sais bien...

Katsumoto eut un léger sourire en disant ces mots. Il savait bien évidemment que Nobuhiro était un avait été un Invisible, bien qu'il ne l'était plus maintenant vu qu'il avait enfreint leurs règles en tuant. Il avait connu l'ancien maître de Nobuhiro avant que celui-ci ne s'éteigne. Mais même si les Invisibles étaient traités par presque tout le monde aussi mal que les parias du Japon, il n'avait aucun regret quand au fait de l'avoir en tant que maître d'armes. Il sentit tou d'un coup ses yeux tomber, et il ouvrit brusquement les paupières. Un accès de fatigue. Il avait eu une forte journée, même avant de se rendre chez la dame Akemi à la Maison des Plaisirs. Il se rendit compte qu'il avait besoin de repos dans l'immédiat. Il regarda Nobuhiro, et dit finalement:

-La journée a été rude. Je vais aller me reposer dans mes appartements. Nous reparlerons plus tard.

Il inclina légèrement la tête devant son maître d'armes pour les saluer, puis il prit congé en repassant par la même entrée qu'il avait prise pour venir à la cour. Il se dirigea donc vers ses appartements, dans le but de ser reposer en prévision de la journée suivante.

[Bon, on fait comme je viens de dire Nobuhiro: on reparlera de tout ça plus tard, le Seigneur a besoin de faire un beau dodo^^ Il est crevé