entrevue avec la dame

Le temps n’était pas clément. En effet une grande pluie, arrosait les vallées et les plaines du royaume de Seishuu. On ne voyait pas beaucoup d’agriculteur dans les rizières, qui s’étendaient à perte de vue. Personne sur la route non plus. Mikado, ressentait toute la pluie sur ses habits.Il donna un grand coup de talon à son cheval pour accélérer.
Mikado avait donné l’ordre plutôt dans la journée, de dire qu'il serait partit si on le cherchait. Il espérait trouver chez la dame de l’aide pour un grand problème.
Mikado regarda la pluie. Elle arrosait tout. Il ne pouvait s’empêcher de penser que c’est cette pluie qui déversait tant de chagrin dans son cœur. Comment avait il put s’obliger à donner sa fille. Il avait cru faire le bien pour tous. Mais lui, il n’avait pensait à lui et puis aussi à sa femme. Elle était effondrée et se refusait à lui parler. Heureusement ses jeunes sœurs ne savaient pas toute l’histoire. Elle lui parler encore. Mais lui, il avait honte, il ne pouvait plus se regarder en face. Il ne pouvait plus se sentir seigneur, après cet acte odieux. Mais il l’avait fait. Il ne rêvait plus que des larmes sur les joues de sa fille. Et lui comment avait il fait pour être aussi froid. Il avait éclaté en larmes depuis son départ. Depuis son départ il ne rêvait plus d’une chose : la récupérer, même s’il mourrait, même si les siens seraient en guerre. Tant pis pour la nation, il savait bien que les tohan ne tiendraient pas éternellement parole. Des barbares ces gens, pensa t-il. Ce matin, il s’était décidé à demander conseil et aide à l’autre domaine de sheishuu. Il lui fallait de l’aide.
Il se rapprochait du palais. On pouvait le voir, car il dépassait du village devant. Personne dans les rues. La pluie était vraiment trop forte. L’atmosphère semblait comme figée. Il n’y avait plus aucune vie. Mikado donna un autre coup de talon à son cheval pour aller plus vitte
La porte du palais se dessinait devant ses yeux. Lecheval s’arrêta brutalement devant. Mikado faillit par dessus mais s'aggripar. Il tenditson bras doucement et toqua avec le maillet qui y était accroché. Il frappa trois coups sec. Des gardes ouvrirent un morceau de la porte et demandèrent froidement

« C’est pour quoi ? »

Mikado ne fut pas choqué par le ton froid, ne pensant plus à rien

« Je désire voir la dame de ce palais.

- la dame ne reçoit pas.

- dîtes lui que c’est important

- - écoutez elle ne reçoit pas…

- je ne suis pas n’importe quel visiteur, je suis le seigneur Shirakawa et je désire parler à votre chef. Serait il possible s’il vous plait, monsieur ?

Keiko, transpirante, tenta d'ignorer les appels incessants de sa servante. Combien de fois devrait-elle répéter qu'on ne devait en aucun cas la déranger lorsqu'elle s'entraînait!? Est-ce qu'on dérange un moine en pleine méditation? Hé bien lorsqu'elle s'entraînait c'était pareil. Un jour, elle tuerait quelqu'un tant elle serait excédée...Et ce sera un bon exemple pour les autres! Mais malheuresement aujourd'hui, elle n'avait pas atteint un tel accès de cruauté. Ce qui explique qu'elle se retourna vers la jeune fille pour demander, pleine d'ironie non-dissimulée:

"Qu'y a-t-il encore? Je te préviens, les seules choses qui pourraient justifier l'audace de ta précense ici sont: la guerre et....Non en fait c'est la seule chose qui pourrait la justifier, alors c'est triste à concéder mais j'espère pour toi que la guerre a éclaté!"

La servante eut un mouvement de recul...Parfois l'humour de la Dame la dépassait totalement. Et ce fut donc tramblante qu'elle murmura que le Seigneur Shirakawa attendait la dame dans la Salle supérieur du pavillon Est et qu'il demandait instamment une entrevue.

Keiko la regarda, dépitée. Les problèmes approchaient...Elle retrouva son sérieux avant de poursuivre.

"Bien dis-lui que je consens à le recevoir"

Soudain la jeune Kunoichis fut prise de panique

"Mais sûrement pas dans cet état!!! Même en tant que Seigneur Seishhuu il n'est pas censé savoir quel genre de formation on enseigne ici!"

Elle se précipita alors en courant vers ses appartements...

Quelques minutes à rallonge plus tard, elle pénétra, plus belle que jamais, dans la Salle où l'attendait le Seigneur Shirakawa.

"Veuillez excusez mon retard Mikado, j'étais en promenade sur mes terres. Ce qui expliquera la rougeur de mes joues..."

Keiko ne put s'empêcher d'avoir un regard reconnaissant vers les servantes épuisées qui l'avaient aidées à s'habiller en quatrième vitesse. Mais devant l'air affligé de Mikado, son visage se renfrogna

"Bien...je me doute que vous n'êtes pas venu ici pour le repos ou le plaisir...De plus, je ne vois pas vos filles qui ont pourtant pour habitudes de vous accompagner dans vos déplacements...Que ce passe-t-il, Seigneur?"

Mikado avait était reçu dans une salle. Il avait du faire pression pour entrer, mais le plus important était qu’il soit entré. Il n’était pas d’humeur à pouvoir faire des remarques à la dame au point de vue de sa réception ou de ses servantes et gardes. Cela n’avait absolument s d’importance. Dans son état l ne se souciait de rien, la seule chose de préoccupante pour lui était l’avenir de sa fille et comment la récupérer. Rien d’autre. Il ne regardait pas les fenêtres de la salle. Il pleuvait toujours autant. Il ne pouvait s’empêcher de la regarder. Etant très secret, il trouvait que le temps reflétait bien ses sentiments

Il détourna les yeux de al fenêtre, quand il entendit la porte s’ouvrir. Une servante entra en première suivit de la dame de se royaume. Il la trouvait magnifique. Toujours très bien habillé et bien coiffée. Il écouta ses paroles. Mikado trouvait la justification pas nécessaire, surtout qu’elle n’était pas très bien fondée. Lais il n’en dit rien. Il était reçu s’était tout ce qui comptait. Il fit un signe de salut respectueux quand elle arriva près de lui.

« Vous n’avez pas besoin de vous justifier et de vous excuser. Vous m’avez reçu c’est tout ce qui compte. Et puis je peux comprendre les responsabilité d’un seigneur du si grande importance que la vôtre »

Il voulait continuer à lui parlait mais elle remarqua tout de suite son ton inhabituelle. Il n’avait pas de tout à même façon de parler, de pensée et de se comporter.

Bien...je me doute que vous n'êtes pas venu ici pour le repos ou le plaisir...De plus, je ne vois pas vos filles qui ont pourtant pour habitudes de vous accompagner dans vos déplacements...Que se passe-t-il, Seigneur?"

Elle avait déjà remarqué tout. Il n’était vraiment pas discret. Il la regarda doucement

« C’est à propos, de ma fille que j’ai du donner au Seigneur Tohan. Il n’y pas un jour où…..je ne puis que m’en mordre les doigts…. »

Keiko garda un instant le silence. Elle avait en effet appris par ses kunoichis, que le Seigneur Shirakawa avait donné sa fille à Zengmao Tohan en gage de paix. Et elle était à milles lieus d'approuver ce geste. Vendre sa fille, lui faire prendre ce statut d'otage politique pour assurer ses arrières! En vérité, elle trouvait ça pitoyable et ne pouvait que penser que les remords de Mikado étaient mérités. Qu'avait-il eu en tête?! Avait-il vraiment pensé sauver son peuple et ses terres des guerriers Tohan et de leur cruauté avec un simple gage!?Il n'avait pensé qu'à son propre confort! Si Zengmao en avait décidé ainsi, c'était uniquement pour se divertir et pour satisfaire ses caprices de Seigneur ecervelé! Il avait sans doute dû prendre un plaisir indicible en lisant l'horreur qu'avait provoqué son offre sur le visage de Seigneur Shirakawa. Et il devait encore savourer ce plaisir aujourd'hui... Une fois Natsumi déshonorée, il n'hésitera pas à attaquer le domaine...

Keiko s'était perdue dans l'analyse de la situation mais elle se sortit de sa confusion pour répondre à son interlocuteur:

"Cher Mikado...Vous savez bien que nos deux domaines font partie du même clan et son amis depuis toujours. Néanmoins je ne peux que condamner vos actes concernant Natsumi. Vous êtes le seul responsable de son malheur et je ne vois pas en quoi je vous serais utile!"


La voix de Keiko s'était faite plus froide et distante. Elle avait grand peine à cacher son mépris.

"N'êtes-vous donc pas conscient de votre erreur? Zengmao avait pour but de vous affaiblir et de vous asservir...Je dois reconnaître que c'est un joli coup qu'il a frappé là. Mais même avec votre fille en gage, il n'hésitera pas à vous trahir et vous aurez tout perdu..."

Mikado avait perçu le regard sombre de la dame. Il le comprenait,i l avait senti qu’elle essayait de garder son calme difficilement. Il regarda en bas pendant qu’elle parlait. Il l’écouta jusqu’ au bout. Il ne commenter rien, tout ce qu’elle disait était assez juste. Plus que juste, c’était la vérité pure. Elle avait raison, enfin sur ce qu’elle connaissait de l’histoire. Ca, seul lui la connaissait. Et il ne pouvait le garder pour lui maintenant c’était trop dur. Il ne pouvait plus se faire voir comme un père indigne, il changerait cette image. Il ne faut pas se fier aux apparences.

Il la regarda doucement quand elle eut finit de lui parler. Elle était claire, elle désapprouvait ce qu’il avait fait. Elle en avait le droit, mais elle ne connaissait pas toute l’histoire. Il fallait qu’elle sache pur qu’elle arrête de croire ça sur lui. Il la regarda da les yeux avant de lui répondre doucement

« Vous avez raison, je ne peux m’en prendre qu’à moi même. Cependant, vous ne connaissiez pas toute l’histoire… »


Il se rapprocha d’elle doucement toujours en la regardant dans les yeux.


« Je ne cherche pas à me disculper de mes actes, je les assume. Mais je suis conscient que ce barbare ne tiendra pas ma parole. J’ai donné ma fille en sachant ça. Mais je n’ai pas choisi de la donner comme tout el monde croit, pour sauver, mon peuple. »

Il se tourna vers la fenêtre et regarda la pluie qui tombait toujours.

« Personne ne sais ce qui c’est vraiment passé. Vous serez la première à le savoir. Je n’ai pas donné ma fille. On me l’a enlevé. Même si ce n’est pas un enlèvement banal. A aucun moment je n’ai put choisir. Pour sauver mon peuple, j’ai du me battre face à ce monstre. Comme l’exige ma tradition, le vainqueur peut demander quelque chose à vaincu. Ce monstre, à triché, seulement personne ne l’a vu. Lors il a gagné. Je pensais que ce qu’il exigerait serait de l’argent, des terres ou autres choses. Mais non…. »

Il se tourna vers elle doucement.

« Ce qu’il me demanda fut bien pire. Il me demandait ma fille. J’ai d’abord refuser, Sauf, que ce monstre avait acheté des tueurs à gages et menaçait toute ma famille. Je fut obligé de lui donner, sinon, elle serait morte et toute ma famille avec. Mais elle me manque tellement, que je dois la récupérer m^me au péril de ma vie…. »

Keiko frémit en entendant les paroles du Seigneur! Il l'avait provoqué en duel? Comment était-ce possible? Ces espions auraient-ils oublié de mentionner un tel détail...Non évidemment que non, c'était totalement inconcevable que le seigneur Shirakawa se soit battu contre Zengmao! D'une part elle en aurait été avertie par ses sbires et d'autre part, si ça avait été le cas, Mikado ne serait plus de ce monde... Mais alors qu'est-ce que cette comédie signifiait-elle? La jeune femme savait pertinnemment qu'aucun des membres du Clan Seishuu n'était au courant des origines et des agissement de la famille Maruyama. Ils étaient à milles lieues de se douter qu'ici une puissante caste de Kunoichis était au pouvoir depuis des siècles. Mikado essairait-il de lui mentir pour s'attirer ses faveurs...Si c'était le cas, Keiko devait jouer son jeu, pour le moment...

"Vous dites que vous vous êtes battu contre le Seigneur Tohan? Veuillez m'excuser mais j'ai de la peine à le croire en vous voyant en si bonne santé...Sa réputation dit de lui qu'il est féroce comme un ours et que son sabre n'a jamais raté sa cible...Seriez-vous un si bon combattant?"

Le regard de Keiko se fit plus perçant comme pour pénétrer à l'intérieur même des pensées du Seigneur. Elle ne savait plus quoi penser, mais ce qui était certain, c'est qu'elle confiance à ses kunoichis. Si elles n'avaient pas parlé d'un quelconque combat, c'est qu'il n'y en avait pas eu.

Mikado jeta un regard noire à la Dame qui dirigeait se terrain. Elle osait dire qu’il mentait. Cela déçu terriblement mikado. Il aurait pensé trouvait quelqu’un qui comprendrait ce qu’il pouvait ressentir en ce moment, pas quelqu’un qui l’accusait encore plus. Elle parlait sans savoir en plus. Il resta quelque moment tourné vers l’horizon que lui offrait la fenêtre de la salle avant de se tourner doucement vers La dame.

« Vous comprendrez alors pourquoi je ne l’ait dis à personne. Je l’ai bien combattu, même si vous en doutez…..Des cicatrices ou des marques, ils m’en al laissé, bien plus que vous ne croyez…. »

Il enleva doucement le haut de sa tenue laissant apparaître son torse. Sur son torse, il y avait des marques d’un combat. Il y avait des traits de tous els sens. Certaine blessures ne s’était pas encore refermé…

« Cela pourrait suffire comme preuve, et je suis un assez bon combattant, pour le vaincre, sans qu’il triche…Il ne faut pas croire, que vos informateur peuvent vous prévenir de tous… Le combat fut très secret….Personne de mon royaume ne le sais à part moi….Cela est normale que vous ne le saviez pas… »

Il remit doucement son haut avant de se retourner vers la fenêtre….

Keiko se raidit. Elle n'aimait la nonchalance et le mépris avec lesquels Mikado Shirakawa lui parlait. Elle mourrait d'envie de venir titiller la peau du Seigneur avec un de ses kunais, pour lui démontrer qu'elle aussi savait bien garder ses secrets, et que sous son apparence frêle se cachait bien plus qu'une simple Dame...Mais un pacte aussi vieux que le Japon prédominait au sein des Kunoichis. Les autres membres du clan Seishuu ne devait pas être averti de leurs véritables capacités. Les enjeux et les relations des clans s'en verrait modifiées et les Kunoichis n'ont jamais été promptes à se mêlerdes affaires des Seigneurs. Mais la jeune demoiselle se contenta de dire:

"Vous ne devriez pas sous-estimer les gens qui me servent."

Keiko calma sa colère avec une gorgée de thé. Puis elle reprit:

"Oublions cette histoire et cessez d'exposer ainsi vos blessures... Nous ne sommes pas ennemis je ferais donc mon possible pour vous aider! Avez-vous une idée de plan à me proposer? "

Mikado regarda plus doucement Keiko. Il ne la sous estimer pas, largement pas. Elle devait être redoutable au combat. Mikado avait appris à ne jamais se fier au apparence d’une personne en face de lui. Il se tourna donc entièrement vers elle et s’en rapprocha. Doucement il enleva une mèche de cheveux rebelles qui s’était glissé devant ses yeux. Il enleva aussi son manteaux qui était mouillé et qui le gênait particulièrement . Il était habillé d’une tenue assez simple. Un pantalon de soie blanc et une tunique rouge . Il n’aimait pas être habillé très compliqué quand il voyageait seul. Il serait repérer trop vite et il savait qu’il n’avait pas que des amis dans se pays.

Il s’approcha assez près de Keiko pour pouvoir parler à un volume raisonnable. Il ne vouait pas qu’une autre personne entendent ce qu’il avait à dire. Sinon, cela serait fichu, et mikado perdrait tout espoir de revoir sa fille bien aimée. Il observa doucement les trait du visage de Keiko. C’était une très jolie fille, qui semblait avoir du caractère, une parfaite maîtresse de maison ou encore plus. Mais sous ses airs de sagesse ou de beauté, mikado sentait qu’ i les cachait une guerrière intrépide, prêt à se battre pour ce qu’elle aime. Il lui sourit doucement avant de dire d’une voix calme.

« Sachez que je ne vous sous estime pas, loin de là. Je vous respecte. «

Il fit une petite pose pour réfléchir à la deuxième question que lui avait posé la dame. Elle lui demandait s’il avait un plan. Oui, il en avait un mais il était bien trop brutal et dénoué de ruse ou de malice. Il regarda ses pieds quelque instant avant de relever la tête vers l dame et de répondre

« Un plan…..J’en ai un mais je pense qu’il devrait être dure. On ne peut pas venir en grand nombre pour récupérer ma fille. Cela serait trop facile, à découvrir et ces barbares la tueront. Je pense qu’il faut trouver un groupe restreint de personne digne de confiance et expert en camouflage et mission périlleuse. Si vous avez des personnes…Mais ce n’est pas pour ça que je suis venue vous demandez. Je suis venue vous demandez une alliance. Même si je laissait ma fille à ces barbares, il ne se gêneront pas pour m’attaquer. Et s’ils m’attaquent, ils finiront par vous attaquer vous. Je pense qu’il faudrait conclure une alliance en cas d’agression. De même , je pense proposer ça au seigneur des otori, qui je pense sera favorable… »

EDIT de Tsukiyo : Prendre le mot "Guerrière" employé ici au sens figuré. Tout seigneur qu'il puisse être, Mikado ne peut pas savoir que Keiko sait se battre. Au mieux, il se rend compte qu'elle a un tempérament et des capacités hors norme comme dirigeante et comme femme mais pas comme combattante.

"Non."

La réponse de Dame Maruyama claqua. Elle était ferme, décidée et tranchante. Le Seigneur Shirakawa avait à peine eut le temps de terminer sa phrase que déjà le mot l'avait frappé de plein fouet. Il était hors de question que le Domaine de Maruyama s'allie avec qui que ce soit, encore moins avec les Otori et Mikado. Sur ce point, il n'y aurait pas de discussion possible, et Keiko comptait bien le faire comprendre à son interlocuteur si sûr de lui. Elle se leva, occupant ainsi une position emplie de supériorité lorsqu'elle s'adressa sans même un regard au seigneur à genoux. On sentait poindre la colère dans sa voix.

"Je n'ai que faire de vos querelles de clans où l'honneur se lave dans le sang des paysans! Vous n'avez de considérations que pour vous-mêmes et j'en ai honte à votre place!"

Keiko se baissa avec une rapidité surprenante pour s'accroupir face à un Mikado livide. Elle savait qu'il n'était pas prudent de laisser ses sentiments dicter sa conduite et prendre le dessus de la raison, mais elle ne put s'en empêcher dans l'homme qui lui faisait face l'agaçait... Elle le prit par le menton et lentement le fit se redresser. Ses yeux brillaient de mépris

"Vous voulez des batailles? Pour quelle raison? Votre honneur? Mais vous l'avez déjà perdu! Vous l'avez même piétiné lorsque vous avez lâchement abandonné votre fille au mains de ce barbare du Nord. Vous regrettez? Mais il est trop tard, le mal est fait. Encore une fois vous n'avez songé qu'à votre confort, au détriment même de la vie de Natsumi! Vous n'êtes qu'un insecte rampant, une branche qui ploie au moindre souflle de vent...et je me ferais un plaisir d'être présente le jour où vous vous briserez!"

La jeune femme relâcha le seigneur, se rendant compte de l'audace de son geste. Elle avait beau être une Dame, elle n'en restait pas moi une femme face à un homme, et elle était parfaitement consciente que ce qu'elle venait d'accomplir conduirait à une véritable rupture au sein du clan. Mais de toute façon, cela faisait longtemps que le clan n'était plus uni. L'hypocrisie était leur seul ciment depuis des années.

Keiko s'éloigna du seigneur, puis reprit, sans plus d'apaisement:

"Vous n'êtes plus le bienvenu ici...La seule chose de digne qu'il vous reste à faire est de mettre fin à vos jours...Mais je ne doute pas de votre lâcheté sur ce point-là...comme il vous est coutume..."

Elle se dirigea vers la grande porte de bois laquée et sans même se retourner termina:

"Je vous prie de quitter ce domaine, dès à présent, nous n'avons plus rien à nous dire.."

Elle attendit encore quelques secondes, au cas où le seigneur aurait eu une réaction, puis finit par s'éclipser. De toute façon, elle entendrait tout ce qu'il pourrait dire...

Mikado avait regardait et écoutait chaque parole qu’avait prononcé la dame. Il était tellement sous le choque Comment pouvait elle pensait ça. Lui qui n’avait jamais vraiment eu d’intention malsaine avec elle. Il la respecter. Il la considérait comme une alliée, ou une personne qui pourrait la comprendre. Il se trompait, tout ce qu’elle lui sortait était que de la haine. Il ne voulait pas la regarder pendant qu’elle parlait. Se fut elle qui l’obligea à le regarder. Il se laissa faire, étant sous le coup de l’émotion. Elle était froide et horrible, chaque mot qu’elle dit retentit dans la tête de mikado. C’était pire que tout, il avait l’impression de recevoir des coups de poignard. Ça avait les m^me effets en tout cas…

Il ne bougea pas tant qu’elle n’était pas partie. Quand elle s’éclipsa. Mikado resta de longues minutes sans bouger. Que devait il faire ? Se lever, et aller laver l’affront qu’elle avait eu l’audace. Ou encore, restait là prostré et partir sans un mot. Il ne tenait pas à déclancher un conflit, mais il ne pouvait pas laisser cet affront dans la plupart des mot, qu’elle lui avait dit était dénué de sens.

Il se mit alors à rendre un pinceau doucement et un parchemin. Il hésita longtemps comment commencer, il devait être clair, mais être dur n’était pas son style. Il ne lui en voulait pas. Elle pensait à son pays, et à ses compatriotes. Il finit par écrire pendant quelque minutes une missive et la déposa sur al table qui se trouva dans la salle. Il eut un dernier regard vers la porte où laquelle elle était partie. Il partit aussi vite qu’il était venue

La lettre :

Très cher Keiko,

Je vous ai permis de me traiter de tous les non, j’espère que cela a put vous mettre dans un état plus calme, quand vous lirez cette missive. Sachez, que jamais, je n’ai désiré de bataille avec un autre clan. Mes paysans doivent rester sain. C’est pour ça que j’ai pris le risque de combattre face à face avec lui.
Vous me traitez d’égoïste. Est-ce de l’égoïsme quand on fait passer sa vie après celle de son peuple, quand on fait passer la vie d’une personne qu’on aime après celle de son peuple. J’ai perdu mon honneur après avoir donné Natsumis. Vous ne connaissez rien de l’histoire, je vous prierai de tiare alors, avec vos remarques sanglant sur la lâcheté. Sachez juste que si je l’ai donné, ce n’était pas pour mon bien, celui de mon peuple, ni pour le sien. J’ai dus la donner parce que sinon, elle serait morte. Mais ça vous ne pouvez le savoir. Sachez, aussi, que je serais prêt à donner ma vie à un enfant
Je regrette oui, mais vous ne savez pas ce que c’est que de perdre un enfant. Et puis vous êtes bien jeune. Vous êtes trop intrépides. Un jour, vous comprendriez qu’il faut parfois réfléchir autrement…
Je vous laisse sur ses mots, sachez juste que si tous nos accords s’arrête là entre nos deux clans ce que je regrette fortement, vous subirez bientôt une famine, puisque, mon peuple ne travaillera plus pour donner du riz à un pays qui ne se bouge pas pour les défendre. Car, même si ma fille est là bas, nôtre pays sera attaqué.

A jamais.

Mikado.