La Guerre des Clans
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Une vie ne vaut rien quand on se bat pour la paix d'un peuple...
 
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 Un drôle de colis...

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AuteurMessage
Fubuki Kaji

Fubuki Kaji


Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 01/03/2006

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MessageSujet: Un drôle de colis...   Un drôle de colis... EmptyDim 30 Avr à 19:18

[ je répond à ton message en même temps, Robin *Flemmardise powaa*]

Vexée et frustrée que le jeune homme l'ignore de la sorte, Fubuki détourna les yeux et s'obstina à fixer les pavés avec mépris. Les pavés, qui ne méritaient aucunement son attention, résonnaient sous les pas vifs de son porteur, qu'elle appellait interieurement "malotrus". Malotrus, oui, car personne ne pouvait la toucher sans son accord, peut importe la cause de ce contact. En devenant la directrice des Geishas, elle avait acquérit une certaine fierté, et se réservait des privilèges qui l'assuraient dans sa supérorité.[XD, ça veut rien dire du tout] Oui, elle était devenue hautaine et froide, mais également orgeuilleuse et fière, bien qu'elle ne montre que rarement ces deux facettes de ça personnalité. Là, elle était fatiguée, ivre d'air frais, et étrangement, dans la nuit naissante, ballottée par un inconnu, elle se sentait... bien. Non pas que ce fut agréable, mais une certaine envie de liberté et de folie s'emparait d'elle depuis le début de sa promenade, et cette excursion insolite lui plaisait, bien qu'elle trouve inadmissible qu'on la traite de la sorte.

Elle ferma les yeux, soupirant. Elle s'apprêtait à murmurer une dernière protestation au jeune homme quand celui ci dit d'un air malicieux qu'elle était sensée être polie comme son métier le supposait. Fubuki s'arrêta net dans son soupir et leva froidement les yeux vers lui, qui souriait, fier de sa réplique. Ainsi, il savait ce qu'était une Geisha. Elle regretta soudainement de lui en avoir parlé. Tant qu'il l'ignorait, elle pouvait se comporter comme elle voulait, et même enfreindre les règles. Remarque non, elle n'oserait jamais. Bref, elle serra les lèvre et se tut. Il n'y avait rien à répliquer. Au bout d'un moment de silence, il reprit d'un ton mi ennuyé mi plaisantin:
Citation :
"Cela dit si vous préférez vraiment que je vous dépose ici, à votre guise. Mais je vous préviens, les brigands qui rôdent par ici seront sans doute encore moins courtois que moi...à vous de voir."
Fubuki baissa à nouveau les yeux, mais sous l'emprise de la colère, cette fois ci. Oui, c'était bien un étranger. Elle voulut lui répondre que oui, il pouvait bien la laisser là, l'espèce de goujat. Mais une immense fatigue s'empara d'elle et le silence revint, ce que le jeune homme prit pour une résignation. Il se mit donc à siffloter, et Fubuki eut l'impression qu'il se moquait d'elle. Elle se laissa ballotter sans un mot jusqu'à ce que le brouhaha d'un village lui agace les oreilles, lui faisant lever des yeux désinterressés. Ils arrivèrent bientôt à la limite des champs, qui s'effiilochaient peu à peu pour laisser apparaître des maisons de bois qui se faisaient de plus en plus nombreuses. A la grandeur et l'agitation qui y régnait à cette heure tardive, Fubuki comprit qu'ils étaient à Maruyama, donc tout près de son école. Elle jeta un bref regard à son porteur et attendit qu"ils fussent à l'entrée de la ville. Une fois arrivés, elle lui signifia par un hochement de tête qu'il pouvait la poser. Mais il ne la regardeait pas, et elle fut contrainte d'elever la voix :

-" Je descend à présent. Posez moi à terre je vous prie."

Sa voix ne tremblait aucunement, et rien dans son visage ne décelait ne serait qu'une once de la colère qui l'habitait un instant plus tôt. Cependant, le jeune homme semblait hésiter. Soupirant, Fubuki répéta en préçisant:

-" J'habite tout près. Je vous remerçie, à présent déposez moi."

Elle était redevenue Fubuki, la directrice de l'école Geisha. Ses cheveux détachés lui fouettaient le visage, et, emprisonnée dans les bras de l'étranger, elle ne pouvait les remettre en place. Manifestant son impatience par des petites mimiques, elle attendit obligeamment qu'on la pose.
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